London Escorts sunderland escorts
Home Accueil GAVROCHE HEBDO – ÉDITORIAL : Cher Président Trump, la Birmanie aussi a d’énormes ressources

GAVROCHE HEBDO – ÉDITORIAL : Cher Président Trump, la Birmanie aussi a d’énormes ressources

Date de publication : 04/02/2025
2

 

Quatre ans après le putsch militaire en Birmanie, la désolation est visible sur tous les tableaux. Le pays ne sort pas de sa guerre civile. La population souffre. Les groupes insurgés déstabilisent l’armée dont les soutiens extérieurs principaux sont la Chine et la Russie. Alors que faire ? Peut-être téléphoner à Washington où Donald Trump fait en ce moment la liste de tous les territoires qui possèdent des ressources dont les États-Unis ont besoin. On connait l’appétit du locataire de la Maison Blanche pour le Groenland. Il vise aussi le canal du Panama. Allo, Donald Trump ? La Birmanie aussi a d’énormes ressources naturelles.

 

Parler de Trump n’est pas une plaisanterie. Le risque est grand que Trump décide une sorte de Yalta, confiant l’Asie du Sud-Est à la Chine. Possible ? Oui. Mais très dangereux. Car la Chine veut Taïwan, et l’on connait les risques encourus par la région si une escalade survenait dans le détroit de Formose.

 

L’Union européenne a publié plusieurs communiqués pour déplorer la mainmise des militaires Birmans. Logique. Mais ce n’est pas suffisant. L’Asie du Sud-Est est un poumon économique. L’Occident doit se mobiliser pour y conserver la paix et le statu quo. Les généraux Birmans sont les ennemis de leur peuple et de leur pays.

 

Allo, président Trump, can we talk about Burma ? (Difficile, avec lui, de parler en Français)

 

Chaque semaine, recevez Gavroche Hebdo. Inscrivez vous en cliquant ici

2 Commentaires

  1. Il ne dépend pas de Trump qu’ait lieu un nouveau Yalta. La Russie a gagné la guerre (elle a pris Pokrovsk aujourd’hui) et les Américains s’inclineront. L’Océan Pacifique sera un lac chinois et l’Océan Atlantique un lac russe, si ce n’est déjà fait. L’UE na de sens que si elle est au service des néocons et des globalistes, a défaut, elle n’intéresse personne.

    • Votre scénario suppose que l’Amérique « s’inclinera » ce qui est sans doute un vœu que je crains être « pieux ». Si, pour vous, sa disparition pour ne pas dire son anéantissement et avec elle l' »occident » parait être souhaité sinon acté et ensuite l’Europe, son valet, la messe est loin d’être dite. Du côté pacifique, l’expérience japonaise passée fascine peut-être les autorités chinoises mais Pearl Harbor a mis fin aux ambitions impérialistes de l’empire du Soleil Levant. Du côté atlantique, si l’hypothèse du lac russe fût sans doute envisagée par l’Union Soviétique, les américains et leurs alliés y mirent fin, sans quoi votre commentaire devrait s’exprimer en cyrillique. Serait-il opportun de se procurer une méthode « assimil » pour cette langue ? Au vu de l’avancée poutinienne en Ukraine depuis 3 ans, il faudra attendre au moins un siècle pour que le russe soit imposé comme langue officielle de l’Europe. Rebaptiser le golfe de Finlande en golfe de Russie et une modification unilatérale des frontières maritimes de la Finlande et de la Lituanie ne modifiera pas les données géostratégiques des puissances en présence.
      Dans une perspective plus lointaine dans laquelle notre commentateur aime se placer, ne serait-il pas plus judicieux de se mettre à l’arabe pour comprendre de plus prêt la langue du Prophète, autrement dit celle de Dieu ? La méditerranée est déjà et depuis longtemps une mer pour le moins « partagée » n’en déplaise à Poutine ayant du abandonner ses bases syriennes à la grande joie du sultan qui entend bien régenter les rives méridionales de cette mer Une perspective plus ou moins lointaine qui risque de concerner les russes comme les chinois.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Les plus lus