Un éditorial exprime d’ordinaire le point de vue de la rédaction, ou celui d’un éditorialiste sur un événement d’actualité.
Or cette semaine, avouez-le, elle est plutôt riche en sujets à traiter. Il y aurait beaucoup à dire et à commenter, par exemple sur la crise politique engendrée par la révocation, par la Cour constitutionnelle, le 29 août, de la Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra. Nous aurions pu aussi aborder, dans notre éditorial, le rôle joué dans cette affaire par Hun Sen, plus que jamais « parrain » impitoyable au Cambodge, dans les coulisses du processus de paix et dans les convulsions politiques siamoises.
Il aurait été tout aussi logique d’aborder, dans l’éditorial de notre newsletter hebdomadaire, la descente aux enfers de la capitale de l’Indonésie, Jakarta, secouée par de violentes émeutes. L’actuel président, Prabowo Subianto, pourrait, si rien ne s’améliore, décréter la loi martiale, avec le risque, toujours présent, de redonner à l’armée indonésienne le goût du pouvoir, comme au temps du dictateur Suharto, dont Prabowo fut le gendre.
Nous aurions, en effet, pu vous parler de ces événements. Mais celui qui nous tient à cœur est celui qui vous concerne le plus. À l’initiative d’un groupe de lecteurs convaincus de la pertinence de notre média et de sa force de frappe, le premier Club Gavroche vient de naître à Bangkok. Un Club Gavroche pour parler de la Thaïlande et d’ailleurs, un Club Gavroche pour échanger, un Club Gavroche, pourquoi pas, pour s’entraider et faire avancer les bonnes idées. Un Club Gavroche pour faire vivre la francophonie indépendante, conviviale, au service de tous sans exclusive et dans le respect mutuel !
Ce premier Club Gavroche Bangkok (pourquoi pas demain, l’équivalent à Pattaya, Phuket, Chiang Mai ?) se réunira régulièrement au Balzac, à l’invitation de son sympathique directeur Chango Favre. Prochaine réunion le 10 septembre, alors que la France sera peut-être bloquée, en riposte aux économies budgétaires annoncées par François Bayrou.
Quel bonheur de voir nos lecteurs réunis et d’envisager déjà de donner corps à ce club unique en son genre ! Un groupe WhatsApp a été créé, dites-nous si vous voulez le rejoindre.
Le futur Club Gavroche, c’est une garantie de réseau, de collecte de nouvelles sur la Thaïlande et les pays de la région. C’est la preuve vivante de notre ancrage et de notre souci constant du public.
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Au vu de la photo…
S’agit-il d’un club « fermé » ?
1 – Faut il avoir un âge minimum ?
2 – Les hommes sont-ils les seuls admis au club ?