Quatorze militants pro-démocratie de Hong Kong ont été reconnus coupables, tandis que deux ont été acquittés jeudi lors d’un procès pour subversion.

Cette condamnation de 14 militants, jeudi 30 mai, a suscité de vives réactions de la part des groupes de défense des droits de l’homme et a provoqué l’inquiétude des gouvernements étrangers.

La Chine, à l’origine de la loi de 2020 sur la sécurité nationale en vertu de laquelle les militants ont été poursuivis, a soutenu les autorités de Hong Kong. Bien que l’ancienne colonie britannique fasse partie de la Chine, elle possède son propre gouvernement et son propre système judiciaire.

“La condamnation marque une nouvelle détérioration des libertés fondamentales et de la participation démocratique à Hong Kong”, a déclaré le bureau des affaires étrangères de l’Union européenne. Il a ajouté que les accusés “sont pénalisés pour une activité politique pacifique qui devrait être légitime dans tout système politique respectant les principes démocratiques fondamentaux”.

Cette affaire remet en question l’engagement de Hong Kong envers l’ouverture et le pluralisme, des valeurs fondamentales qui font de la ville un centre commercial et financier international attractif, a souligné le bureau.

La sentence sera prononcée ultérieurement pour les personnes reconnues coupables, avec des peines de prison allant de trois ans à la perpétuité. Trente et un accusés ont plaidé coupable, et quatre d’entre eux sont devenus témoins à charge.

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