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INDONÉSIE – TERRORISME: Chasse aux islamistes radicaux à Sulawesi

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 29/11/2020
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La police indonésienne est à la recherche de militants islamistes radicaux présumés accusés d’avoir tué quatre personnes et brûlé sept maisons dans un village de la province de centre Sulawesi (Celèbes). Le porte-parole de la police nationale, Awi Setiyono, a déclaré que cela fait suite à une agression perpétrée vendredi dans le village de Lemban Tongoa, dans le district de Sigi, avait été perpétrée par le groupe East Indonesia Mujahideen (MIT), basé à Sulawesi.

 

East Indonesia Mujahideen (MIT) fait partie des dizaines de groupes radicaux de l’archipel d’Asie du Sud-Est qui ont prêté allégeance à l’État islamique.

 

Le porte-parole de la police a cité un témoin qui a déclaré que des militants avaient décapité une victime et tranché la gorge des autres.

 

Ahmad Rifai, un officier du village de Lemban Tongoa, a déclaré que l’un des bâtiments brûlés était un lieu de culte chrétien.

 

“Nous sommes arrivés à la conclusion qu’ils (les agresseurs) étaient du MIT après avoir montré des photos de ses membres aux parents des victimes” qui ont été témoins de l’embuscade, a déclaré Yoga Priyahutama, chef de la police de Sigi Regency.

 

Plus grand pays à majorité musulmane du monde

 

L’Indonésie, le plus grand pays à majorité musulmane du monde, lutte depuis longtemps contre le militantisme et les attentats terroristes, tandis que le centre de Sulawesi connaît des violences intermittentes entre chrétiens et musulmans depuis des décennies.

 

“Cette attaque est une nouvelle escalade sérieuse contre la minorité chrétienne en Indonésie”, a déclaré Andreas Harsono, chercheur à Human Rights Watch, à Reuters.

 

S’il est confirmé qu’il s’agit du travail du MIT, l’assassinat de vendredi serait sa première attaque significative depuis que le chef de l’organisation a été tué il y a quatre ans par l’équipe d’élite anti-terroriste indonésienne, selon l’expert en terrorisme Sidney Jones, basée à Jakarta.

 

En 2018, le MIT aurait envoyé des radicaux se faisant passer pour des travailleurs humanitaires dans la ville de Palu, frappée par le tremblement de terre et le tsunami, afin de recruter de nouveaux membres, a déclaré Sydney Jones.

 

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