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JAPON – FRANCE: La fuite rocambolesque de Carlos Ghosn racontée par Forbes

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 03/01/2020
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Le magazine américain Forbes, spécialisé dans la couverture des sagas économiques et financières, donne une version détaillée de la fuite de l’ex PDG de Renault Nissan, assigné à résidence au Japon où il est poursuivi pour fraude fiscale. Selon Forbes, Carlos Ghosn ne serait enfui grâce à l’aide d’un faux groupe de musiciens chargés de l’exfiltrer vers le Liban, où il tiendra une conférence de presse le 8 janvier. Le Liban n’a pas de traité d’extradition avec le Japon. Le ministère français des Affaires étrangères n’a pas confirmé l’information selon lequel Carlos Ghosn disposait à Tokyo d’un second passeport français, non répertorié par les autorités nipponnes.

 

Pendant son assignation à résidence, Ghosn aurait orchestré, selon le magazine américain Forbes, une évasion audacieuse. Il aurait organisé un événement, alors qu’il était assigné à résidence, dans sa résidence de Tokyo. Avec l’aide de sa femme et d’autres personnes, l’ancien PDG de Renault-Nissan avait engagé une bande de mercenaires pour jouer le rôle de musiciens. Au lieu d’un concert, ceux-ci auraient fait sortir Ghosn en contrebande du pays à l’intérieur d’un grand étui à instruments. Grâce à sa petite taille – qui l’a souvent, ironie du sort, fait comparer à un japonais – Carlos Ghosn a pu entrer dans «l’une des boîtes destinées au transfert d’instruments de musique».

 

Transporté par avion privé

 

Ghosn aurait, toujours selon Forbes, été transporté par avion privé à destination d’Istanbul, en Turquie, avant d’être redirigé vers son pays d’origine, le Liban. Le Liban n’a pas de traité d’extradition avec le Japon, ce qui permet à Ghosn d’éviter d’être jugé au Japon. Il est considéré par beaucoup au Liban, où il a grandi, comme un héros populaire pour tous ses succès.

 

Conférence de presse le 8 janvier

 

Ghosn a affirmé qu’il ne fuyait pas ses problèmes juridiques, mais qu’il n’avait pas pu bénéficier d’un procès équitable et impartial. Il a cité le système juridique de la «justice des otages» du Japon et a déclaré qu’il devait «échapper à l’injustice». Ghosn a affirmé qu’il «ne serait plus retenu en otage par un système judiciaire japonais truqué». Dans un communiqué, Ghosn a déclaré: «Je n’ai pas fui justice.» Il a ajouté:« J’ai échappé à l’injustice et à la persécution politique. »

 

Interpol, basé à Lyon, a envoyé jeudi un mandat d’arrêt au ministre libanais de la Justice pour Ghosn. Ghosn continue de maintenir son innocence et a convoqué une conférence de presse le 8 janvier.

 

Pour la version originale de Forbes (en anglais), cliquez ici

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