Nous reproduisons ici un extrait d’un article publié par la Lettre Intelligence Online, dont nous vous recommandons la lecture et l’abonnement.

Depuis la récente visite de leur ministre de la défense Jana Cernochová à Manille en février, les industriels tchèques s’activent aux Philippines, dans le sillage des Israéliens, pour vendre des équipements de défense.

Les forces armées philippines ont pris une option pour l’achat d’obusiers DITA auprès de l’entreprise tchèque Excalibur Army, a appris Intelligence Online. Ce, au détriment notamment des canons Caesar du groupe franco-allemand KNDS, pour des raisons de prix.

Ces discussions tchéco-philippines ont lieu alors que des doutes émergent, depuis le mois de mars, sur la capacité du groupe israélien Elbit Systems à honorer ses livraisons de canons Atmos, en raison de la guerre menée par Israël à Gaza et de l’obligation de participer à l’effort de guerre. Pour cette raison, les Philippins envisagent des solutions de repli.

Quoi qu’il en soit, la loi philippine exige que les équipements militaires achetés par les forces armées soient déjà en usage par au moins deux pays. C’est le cas du DITA, utilisé par l’Ukraine et l’Azerbaïdjan, et du Caesar, mais cela exclut de facto le EVA M2 slovaque et le Yavuz turc. En outre, l’absence de soutien de la Turquie aux revendications de Manille en mer de Chine méridionale ne joue pas en sa faveur.

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