L’archipel majoritairement chrétien des Philippines se retrouve rattrapé par la tourmente terroriste. Dimanche 27 janvier, deux bombes ont explosé contre une église dans l’île de Jolo, au sud du pays. Dix huit personnes ont trouvé la mort. Cette île est connue pour avoir été longtemps le bastion du groupe islamiste combattant Abu Sayyaf. Elle se situe à l’extrême sud de l’archipel, entre la grande île de Mindanao et l’Etat malaisien du Sabah.

L’ombre du terrorisme islamiste recommence à planer sur l’archipel des Philippines dirigé par le président populiste Rodrigo Duterte.

Alors que l’armée nationale avait réduit à néant en 2018 la présence islamiste combattante dans la ville de Marawi, sur l’île de Mindanao, au moins 18 personnes ont péri dimanche dans l’explosion de deux bombes contre une église de Jolo, une île du Sud des Philippines qui est le bastion de l’organisation islamiste Abou Sayyaf.

L’attentat intervient deux jours après l’annonce de l’approbation massive, lors d’un référendum lundi dernier, de la création de la région autonome Bangsamoro, dans le sud des Philippines.

La mise en place de cette zone, dans cette partie majoritairement musulmane de l’archipel, vise à rétablir la paix après des décennies d’un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts.

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