Le président Joe Biden accueillera le Premier ministre japonais Fumio Kishida et le président philippin Ferdinand Marcos Jr. pour un sommet à la Maison Blanche le mois prochain, dans un contexte de préoccupations croissantes concernant le programme nucléaire de la Corée du Nord, les provocations de la Chine en mer de Chine méridionale et les divergences concernant le projet d’une entreprise japonaise de racheter une entreprise sidérurgique américaine emblématique.

La secrétaire de presse de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, a déclaré lundi que le tout premier sommet américano-japono-philippin était l’occasion de mettre en lumière les “relations économiques croissantes, l’engagement fier et résolu en faveur de valeurs démocratiques communes et la vision partagée d’une région indo-pacifique libre et ouverte”.

Les trois dirigeants ne manquent pas de sujets à aborder.

L’annonce a été faite alors que les médias d’État nord-coréens ont rapporté que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a supervisé un exercice de tir réel de lance-roquettes multiples “super-larges” à capacité nucléaire conçus pour cibler la capitale de la Corée du Sud.

L’affirmation nord-coréenne fait suite à l’annonce par les armées sud-coréenne et japonaise, lundi, qu’elles avaient détecté des tirs de missiles balistiques à courte portée en direction des eaux au large de la côte orientale de la Corée du Nord, ce qui vient s’ajouter à une série de démonstrations d’armes qui ont accru les tensions régionales.

Les relations entre les États-Unis et le Japon connaissent un rare moment de friction depuis que M. Biden a annoncé la semaine dernière qu’il s’opposait au projet de vente de l’entreprise U.S. Steel, basée à Pittsburgh, à l’entreprise japonaise Nippon Steel.

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