Une australienne de 29 ans affirme avoir contracté une infection des orteils douloureuse et impossible à soigner après plusieurs séances de «fish-pedicure» en Thaïlande. Résultat: elle a du se faire amputer. Ce témoignage est extrêmement rare mais il doit alerter sur les possibles risques médicaux de ce genre d’activités mal encadrées sur le plan sanitaire. Les «fish spas» feront l’objet d’inspections médicales a promis le ministère thaïlandais de la santé.

Attention: précautions recommandées.

Les fameux «fish spa» que l’on trouve partout prés des plages et dans les lieux touristiques thaïlandais sont de nouveau remis en question. Le témoignage d’une jeune australienne de 29 ans récemment amputée des orteils relance la vigilance après son témoignage.

L’intéressée affirme avoir contractée une grave infection des orteils après s’être adonnée à des séances de «fish-pédicure» en Thaïlande en 2008.

Point important: cette infection serait liée à une blessure précédemment contractée par la jeune femme et mal soignée. Il n’est pas avéré que les petits poissons utilisés dans ces spas, les «Garra Rufa» ou «poissons chirurgiens», soient responsables de ce drame.

Le «Garra Rufa» est un poisson originaire du moyen-orient. Il fait l’objet depuis 2013 d’une restriction d’utilisation à des fins médicales en France.

L’agence nationale de sécurité de la santé et de l’alimentation avait alors estimé « qu’il existe un risque potentiel de transmission d’agents pathogènes d’origine humaine ou animale».

Les rares «fish spas» existant en France sont dès lors très encadrés. Ils doivent utiliser une eau préalablement traitée avec du désinfectant pour protéger les usagers.

La jeune thaïlandaise amputée avait semble-t-il contractée en Thaïlande la maladie de Schwelmenella, une infection provoquée par un insecte présent dans le pays.
Mieux vaut donc ne pas en rire, contrairement à l’humour affiché par les touristes dans la vidéo ci-dessous.

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