London Escorts sunderland escorts
Home Accueil THAÏLANDE – CAMBODGE : L’accord de paix signé devant Trump déraille

THAÏLANDE – CAMBODGE : L’accord de paix signé devant Trump déraille

Date de publication : 08/12/2025
0

 

Les tensions ont de nouveau explosé à la frontière thaïlando-cambodgienne, où les deux pays s’accusent mutuellement d’avoir déclenché les hostilités. Un soldat thaïlandais a été tué et quatre autres ont été blessés lors d’affrontements survenus dans la province d’Ubon Ratchathani, selon l’armée thaïlandaise.

 

Cette dernière affirme que des unités cambodgiennes ont ouvert le feu en premier, provoquant une riposte immédiate. Phnom Penh dément formellement ces accusations : selon le ministère cambodgien de la Défense, ce sont au contraire les forces thaïlandaises qui auraient lancé une attaque coordonnée dans les provinces frontalières de Preah Vihear et d’Oddar Meanchey.

 

Nouvelle vague de violence

 

Face à ce qu’elle qualifie de « tirs de soutien » de l’armée cambodgienne, Bangkok a annoncé avoir mené des frappes aériennes ciblées contre plusieurs positions militaires situées côté cambodgien. Des habitants d’Oddar Meanchey ont signalé des échanges d’armes lourdes près des temples de Tamone Thom et Ta Krabei, sites historiques régulièrement pris dans les affrontements. Plusieurs villages ont été évacués en urgence, des centaines de familles cherchant à se mettre à l’abri.

 

La Thaïlande rapporte avoir déplacé près de 35 000 personnes loin de la ligne de front dans la nuit, tandis que le Cambodge a également mis à l’abri des habitants vivant à proximité de la zone contestée.

 

Un accord de paix de nouveau menacé

 

La région est marquée depuis des décennies par un différend territorial portant sur une portion de frontière de 800 kilomètres, héritée de l’ère coloniale. Plusieurs temples anciens — dont certains classés au patrimoine mondial — se trouvent au cœur de ces revendications.

 

En juillet, une flambée de violences avait déjà provoqué la mort de plusieurs dizaines de personnes et l’évacuation d’environ 300 000 civils. Pour mettre fin à cette crise, un accord de paix avait été signé fin octobre sous médiation internationale. Il prévoyait :

 

Le retrait des armes lourdes dans les zones frontalières ;

 

La mise en place de couloirs humanitaires ;

 

La libération de 18 prisonniers cambodgiens détenus en Thaïlande ;

 

Un plan de déminage coordonné.

 

Mais début novembre, la Thaïlande avait suspendu sa participation après l’explosion d’une mine récemment posée qui avait blessé quatre de ses soldats, accusant le Cambodge de sabotage. Phnom Penh avait alors dénoncé une « manœuvre politique » destinée à justifier une présence militaire accrue.

 

Un retour en arrière inquiétant

 

La reprise des combats — désormais accompagnée de frappes aériennes, une escalade rare dans ce conflit — met sérieusement en péril le fragile compromis obtenu quelques mois plus tôt. Plusieurs diplomaties régionales appellent déjà à un retour au dialogue pour éviter que les affrontements ne dégénèrent en conflit ouvert entre les deux armées les plus puissantes d’Asie du Sud-Est continentale.

 

Chaque semaine, recevez notre lettre d’informations Gavroche Hebdo. Inscrivez-vous en cliquant ici.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Les plus lus