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THAÏLANDE – CAMBODGE : L’armée et les autorités civiles évacuent plus de 438 000 personnes

Date de publication : 09/12/2025
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Plus de 438 000 personnes vivant dans les zones frontalières entre la Thaïlande et le Cambodge – notamment dans les provinces de Sa Kaeo, Si Sa Ket, Ubon Ratchathani, Surin et Buri Ram – ont été évacuées après que des roquettes BM-21 tirées depuis le Cambodge ont touché des zones civiles.

 

Selon l’armée royale thaïlandaise, l’opération d’évacuation a été menée en coordination avec les autorités civiles, dans un contexte de reprise des affrontements le long de la frontière. Les tirs de roquettes sur des secteurs habités ont conduit les autorités à déplacer en urgence des centaines de milliers de résidents vivant à proximité de la ligne de démarcation.

 

Dans un communiqué publié le 8 décembre 2025, l’armée a déclaré que les tensions le long de la frontière continuaient de s’intensifier, notamment avec un incident survenu lundi matin au cours duquel les forces cambodgiennes auraient tiré des roquettes BM-21 sur des zones résidentielles du district de Ban Kruat, dans la province de Buriram.

 

Cette attaque a été décrite comme une frappe délibérée contre des zones civiles en dehors de toute opération militaire, menaçant directement la sécurité physique et mentale des populations et contraignant de nombreuses personnes à abandonner leurs maisons, leurs moyens de subsistance et leurs revenus réguliers.

 

L’armée a déclaré avoir ordonné à la première et à la deuxième zone militaire de travailler en étroite coordination avec les autorités provinciales et d’autres agences afin d’accélérer les évacuations des zones à haut risque vers des abris temporaires, conformément aux plans d’évacuation établis. L’objectif est de déplacer les résidents vers des zones offrant une « sécurité maximale » et de minimiser les pertes humaines et matérielles, qui seraient le résultat d’« actions injustes » de la part du Cambodge.

 

Au 8 décembre, les évacuations dans la première zone militaire – qui couvre quatre districts de la province de Sa Kaeo (Ta Phraya, Khok Sung, Aranyaprathet et Khlong Hat) – avaient permis de déplacer 175 807 personnes, soit environ 81 % de la population cible, loin de la frontière.

 

Dans les zones relevant de la deuxième zone militaire, les évacuations couvrent 12 districts dans quatre provinces frontalières : Si Sa Ket, Ubon Ratchathani, Surin et Buri Ram. Au total, 262 409 personnes, soit environ 68 % de la population visée, ont déjà été évacuées des zones dangereuses, selon le communiqué.

 

L’armée a précisé qu’elle coopérait avec l’ensemble des agences concernées afin de mener à bien, aussi rapidement que possible, l’évacuation des derniers résidents des zones à haut risque. Des abris temporaires ont été installés pour accueillir les personnes évacuées, avec une attention particulière portée aux groupes vulnérables en matière de soins de santé, de conditions de vie et de besoins essentiels. Des secours, une aide au transport et différents services aux personnes déplacées sont assurés 24 heures sur 24, tandis que des mises à jour régulières sont diffusées au public afin de garantir des informations « précises, opportunes et cohérentes ».

 

Afin de sécuriser les villages évacués et les zones frontalières, l’armée a indiqué qu’elle travaillait en coordination avec les autorités civiles, la force volontaire de défense territoriale et les unités de sécurité villageoises. Des points de contrôle et des barrages routiers ont été mis en place, tandis que les patrouilles ont été renforcées.
Ces mesures visent à assurer une surveillance étroite de la situation et à maintenir l’ordre dans les zones touchées.

 

L’armée royale thaïlandaise a exhorté les habitants encore présents dans les zones à risque à rejoindre au plus vite les secteurs de sécurité désignés et à suivre strictement les consignes des autorités. Elle a assuré qu’elle continuerait de surveiller de près l’évolution de la situation et d’activer, à tous les niveaux, les mesures d’urgence nécessaires afin de garantir la meilleure protection possible aux civils dans le contexte actuel de tensions frontalières.

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