Depuis plusieurs jours, un texte circulant sur les réseaux sociaux thaïlandais prétend mettre en lumière des liens de parenté entre l’homme fort de Buriram, Newin Chidchob, et l’ancien Premier ministre cambodgien Hun Sen. Selon cette version, reprise sans vérification par certains sites partisans, le père de Newin, Chai Chidchob, aurait émigré du Cambodge vers la province de Buriram en 1949. Toujours d’après ce récit, la mère de Hun Sen serait une parente proche de la famille Chidchob, ce qui ferait de l’actuel patron du club de football Buriram United un membre de la même lignée que l’ancien dirigeant cambodgien.

Newin Chidchob est depuis plusieurs mois au centre d’un scandale foncier qui pourrait l’avoir amené à peser de tout son poids pour mettre en difficulté l’ancienne première ministre Paetongtarn Shinawatra. Afin d’obtenir l’accession à la tête du gouvernement de son protégé Anutin Charnvirakul.

Ces rumeurs vont plus loin en affirmant que la proximité familiale entre les clans Chidchob et Hun expliquerait certaines manœuvres politiques récentes en Thaïlande, notamment la diffusion d’un enregistrement controversé impliquant le Premier ministre. Les partisans de cette théorie accusent un prétendu « clan khmer » de vouloir s’emparer du pouvoir politique et économique en Thaïlande avec l’appui de sénateurs.

Aucune preuve tangible ne vient cependant confirmer ces allégations. Les observateurs soulignent qu’il s’agit d’un récit conspirationniste destiné à délégitimer certains acteurs politiques thaïlandais, en les accusant de collusion avec des intérêts étrangers.

La famille Chidchob, très influente dans le nord-est du pays, est depuis longtemps au centre de polémiques, mais n’a jamais officiellement reconnu de tels liens avec Hun Sen ou sa famille.

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