Home Accueil THAÏLANDE – CHRONIQUE : « Ma maison en bois (deux) : nos amis les bêtes »

THAÏLANDE – CHRONIQUE : « Ma maison en bois (deux) : nos amis les bêtes »

Journaliste : Michel Hermann
La source : Gavroche
Date de publication : 18/08/2023
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Maison Thaïlandaise en bois à Sukhothai

 

 

Vivre dans la plus ancienne maison en bois de teck sur pilotis de Sukhothai (160 ans), maison familiale située en plein centre-ville, dans un vaste jardin tropical de 150 mètres de long agrémenté de cinq étangs poissonneux, c’est magique.

 

Mais ils vaut mieux ne pas être zoophobe, et surtout pas arachnophobe (les reines de la géométrie), chiroptophobe (merci Dracula…), musophobe (c’est joli !) ou ophiophobe (depuis Adam et Ève…), car on cohabite avec une multitude de bêtes, petites ou invisibles, discrètes et inoffensives, mais qui peuvent effrayer les profanes … Elles sont cependant utiles chacune dans leur domaine et participent à la vie de la maison.

 

En voici quelques-unes, que vous découvrirez en lisant cette chronique, qui j’espère, ne rebutera pas les candidats à la vie champêtre sous les tropiques…

 

Bonne lecture.

 

La maison du bonheur :

Des pigeons sur le toit,

Quelques serpents fouineurs

Gobent des prises de choix,

Sous le toit du bonheur.

 

Chauves-souris pendues

Sous les poutres le jour,

Accrochées, éperdues,

Têtes en bas, sans glamour,

Chauves-souris pendues…

 

Mais il y a les lézards

Qui s’immiscent partout,

Qui défèquent au hasard

Sans dessus-dessous,

Envahissants lézards…

 

Parfois quelques geckos

Dont les Thaïs ont très peur,

S’aventurent illico,

Semant la terreur

Inoffensifs geckos !

 

Attention aux fourmis,

Fébriles et tenaces

Qui jours et nuits,

Trustent les espaces ;

Attention aux fourmis !

 

Parfois un nid d’abeilles,

Niché sous l’avant-toit

Nous offre son miel,

Biologique et extra,

Généreuses abeilles…

 

Les toiles d’araignées

Si géométriques,

Croquent, de leur soie filée,

Des formes magiques,

Étranges araignées…

 

Quelques rates des champs,

Des femelles engrossées,

Au pelage tout blanc,

Viennent pour accoucher,

Ici, c’est mieux qu’aux champs.

 

Elles grignotent la nuit,

C’est insupportable,

Quelques pièges ont suffi,

Et ces indésirables

Ont trépassé la nuit.

 

Il n’y a pas de souris,

Les prédateurs nettoient,

Ni de cafards maudits

Qui font peur, les sournois,

Il n’y a pas de souris.

 

Scolopendres taiseuses,

Qui sommeillent enroulées,

Mais féroces tueuses,

Lorsqu’elles sont attaquées,

Scolopendres taiseuses !

 

Des termites parfois

-Car tout n’est pas en teck-,

Affouillent dans le bois

Des galeries au sec ;

Sérieux dégâts parfois…

 

Les papillons de nuit,

Éphémères beautés

Qui survivent en sursis

Avant de calancher,

Au terminus de nuit…

 

Beaucoup d’oiseaux sont là,

Qui accrochent leurs nids

En bordure des toits,

Et chantent des mélodies,

Qui volent ici et là …

 

Nos amis les bêtes

Sont chez eux, c’est ainsi.

Chacun sur sa planète

Respire et vit sa vie,

D’humains ou de bêtes…

 

Michel Hermann

 

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