Belle performance pour Christian Chevrier, candidat de la droite aux élections consulaires, réélu à l’issue du scrutin du 30 mai. Un seul élu toutefois pour sa liste, mais la volonté de tout faire pour défendre les français expatriés, malgré la faible participation. Son premier entretien post-scrutin est…pour Gavroche !

Un entretien avec Christian Chevrier, réélu conseiller consulaire pour la circonscription Thaïlande-Birmanie

Vous venez d’être réélu conseiller consulaire pour la circonscription Thaïlande-Birmanie. Quels sont vos premiers mots pour vos électeurs ?

Je remercie de tout cœur toutes les personnes qui ont voté pour notre liste et qui nous ont donné leur confiance. Je peux leur assurer que je continuerai à me battre pour eux et que je me rendrais à Paris, comme je l’ai toujours fait, pour être présent à toutes les assemblées plénières et être sur le terrain pour m’entretenir avec les personnes concernées et décideuses. Mille mercis aussi à tous mes colistiers… Je remercie également tous les acteurs politiques qui m’ont apporté leur soutien… et qui continueront à nous aider à Paris.

Vous avez pris, vis à vis des électeurs, plusieurs engagements durant la campagne. Pouvez-vous nous redire quelles sont vos priorités, maintenant que vous êtes élus ?

La priorité urgente reste la pandémie avec les vaccins pour notre communauté, les aides aux familles en difficultés et aux petites entreprises… et ensuite la CFE pour des améliorations et par la mise en place d’une mutuelle propre à elle…

Le développement de l’enseignement et des bourses et les problèmes administratifs que nous rencontrons, visa, documents, fiscalité… seront les autres priorités.

Que vous inspirent les résultats de ce scrutin ? Le paysage politique de la communauté française de Thaïlande-Birmanie vous surprend-t-il ?

Malheureusement, trop peu d’électeurs, les personnes ne sont pas intéressées par ces élections, d’ailleurs elles ne savent pas qui nous sommes, à quoi on sert et ce que l’on fait. Le gouvernement n’a jamais bien communiqué et expliqué nos positions… notre travail… Je suis très déçu de cette situation… J’avais espéré que notre communauté nous connaissait mieux ainsi que les enjeux… Comment voulez-vous qu’on puisse bien vous défendre à Paris… on nous argumente que les français de l’étranger avec 22% de participation au vote ne s’intéressent pas à la France et ne sont pas importants… et encore plus les français de Thaïlande qui sont bien sur « les plus heureux du monde ».

Etes-vous prêts à travailler ensemble avec les autres conseillers consulaires ? Sur quels dossiers pensez-vous pouvoir avancer ensemble ?

Bien sur que nous allons travailler ensemble. D’ailleurs nous sommes la même équipe… et nous nous sommes toujours bien entendu et avons une bonne communication avec le consulat. Plus que jamais, nous allons continuer à travailler sur tous les dossiers que je vous ai signalé auparavant, que nous connaissons très bien et sur lesquels nous nous battons déjà.