La Thaïlande revendique son droit à la légitime défense en vertu de la Charte des Nations unies après que le Cambodge a attaqué des zones civiles, notamment un site antique, une station-service et un hôpital.
La 2e région militaire a publié jeudi une déclaration sur sa page Facebook officielle affirmant le droit de la Thaïlande à la légitime défense en vertu de l’article 51 de la Charte des Nations unies, à la suite de l’attaque cambodgienne contre des zones civiles dans le district de Kap Choeng, province de Surin. L’armée a confirmé que la Thaïlande, en tant qu’État souverain, a le droit de se défendre si elle est attaquée.
L’article 51 de la Charte des Nations unies stipule : « … Les États membres ont le droit de recourir à la force en cas d’attaque et doivent immédiatement en informer le Conseil de sécurité des Nations unies… »
En réponse à cette attaque, l’armée royale thaïlandaise s’est engagée à respecter le droit international humanitaire, déclarant que toute action militaire visera uniquement des objectifs militaires et évitera de cibler des biens culturels tels que les temples anciens. L’armée a réaffirmé que l’utilisation de biens culturels à des fins militaires annulerait leur protection en vertu du droit international.
« La Thaïlande reste attachée au respect de l’État de droit et des valeurs humanitaires universelles, mais elle ne permettra aucune attaque qui violerait sa souveraineté ou porterait atteinte à la dignité de la nation sans réagir », indique le communiqué.
Plus tôt, la 2e région militaire avait révélé que le Cambodge avait pris pour cible des zones civiles, notamment un site antique, un temple, une station-service, un hôpital et un centre de développement frontalier lors de son attaque.
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