Les prix à l’exportation du riz thaïlandais ont chuté pour la cinquième semaine consécutive, atteignant leur niveau le plus bas depuis 18 ans, tandis que les prix indiens restent stables à leur plus bas niveau depuis plus de neuf ans. Les principaux exportateurs peinent à conclure de gros contrats en raison d’une demande faible.

Le riz cassé thaïlandais à 5 % s’échange désormais entre 335 et 340 dollars la tonne, contre 340 dollars la semaine dernière, un niveau inédit depuis octobre 2007. Selon les négociants, la demande est restée relativement stable par rapport à la semaine précédente.

Une offre abondante

L’Association des exportateurs de riz thaïlandais a indiqué que les exportations devraient atteindre l’objectif de 7,5 millions de tonnes cette année, même si leur valeur pourrait chuter de 40 % par rapport à l’an dernier.

Le riz précuit indien à 5 % de brisures se vend entre 340 et 345 dollars la tonne, inchangé par rapport à la semaine précédente, son niveau le plus bas depuis mi-2016. Le riz blanc indien à 5 % de brisures est coté entre 360 et 370 dollars la tonne. Les acheteurs asiatiques et africains restent prudents, attendant que les prix atteignent leur point le plus bas, selon un négociant basé à Mumbai.

Au Vietnam, le riz brisé à 5 % s’échangeait jeudi entre 420 et 435 dollars la tonne, contre 440 à 465 dollars la semaine précédente, selon l’Association alimentaire vietnamienne.

En revanche, sur le marché intérieur du Bangladesh, les prix du riz ont bondi de 15 % en un an malgré une bonne récolte. Cette hausse affecte autant les consommateurs que les agriculteurs et s’explique par les coûts élevés des intrants, la manipulation du marché par les intermédiaires et les inefficacités dans le stockage, l’approvisionnement et la distribution.

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