Les «ransomware» sont devenus courant. Votre ordinateur se bloque et vous recevez alors un message exigeant une forte somme d’argent pour le débloquer. En Thaïlande, aucune institution n’avait jusque là fait avoir qu’elle avait rencontré ce genre de problèmes. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. L’hôpital de Saraburi a avoué avoir été le théâtre d’une telle prise d’otages «numérique».

Le ministère de l’économie et de la société numérique ont confirmé que l’attaque numérique, suivie d’une exigence de rançon avait eu lieu sur la base de données de l’hôpital Saraburi et qu’elle était venue d’Europe.

Le général Phanthana Nuchanart, chef du centre d’information anti-faux, a déclaré que le logiciel de rançon avait été transmis plusieurs fois jusqu’à son arrivée dans le système de l’hôpital de Saraburi, ajoutant que le pirate n’avait pas encore demandé d’argent liquide : “Les experts en technologie du gouvernement enquêtent et recueillent des preuves sur l’attaque, telles que son origine et son fonctionnement, a-t-il déclaré, nous avons découvert que certains hôpitaux et entreprises avaient été piratés de manière similaire et que certains avaient déjà payé pour que leurs données soient restaurées. Cependant, nous ne pouvons pas confirmer l’heure, le hacker ou le nombre de victimes.

«C’est la première fois que la police royale thaïlandaise traite un cas comme celui-ci”, a-t-il ajouté, ajoutant que “dorénavant, la police et les organismes connexes devront coopérer pour accroître l’efficacité de la prévention des cyberattaques”.

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