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THAÏLANDE – POLITIQUE : La Première ministre thaïlandaise en difficulté ne démissionnera pas

Date de publication : 22/06/2025
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Ing Shinawatra

 

En pleine tourmente politique, la Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra n’a aucune intention de démissionner ni de dissoudre le Parlement, a affirmé samedi un haut responsable du Pheu Thai, son parti.

 

Face aux spéculations grandissantes, Sorawong Thienthong, secrétaire général du Pheu Thai et ministre du Tourisme et des Sports, a tenu à clarifier la position de la cheffe du gouvernement. Dans une déclaration publiée sur Facebook, il a démenti catégoriquement les rumeurs selon lesquelles Mme Paetongtarn envisagerait de céder aux pressions de certains partis de la coalition après l’adoption du budget. Ces allégations sont, selon lui, « totalement infondées ».

 

Crise frontalière et crise politique

 

La Première ministre fait face à des appels croissants à la démission, en raison de sa gestion jugée maladroite du conflit frontalier avec le Cambodge. L’affaire a pris une ampleur nationale après la divulgation d’un appel téléphonique confidentiel, dans lequel elle échangeait avec son homologue cambodgien. Cet incident a notamment été cité par le parti Bhumjaithai comme l’une des raisons majeures de son retrait de la coalition gouvernementale, désormais réduite à une majorité fragile à la Chambre des représentants.

 

Paetongtarn Shinawatra a tenté de calmer la colère populaire en présentant ses excuses publiques et en appelant à l’unité nationale. Le 20 juin, elle a également effectué une visite symbolique à un poste-frontière, afin de témoigner son soutien aux soldats engagés dans les tensions avec le Cambodge.

 

Maintenir le cap malgré les tensions

Selon Sorawong, l’administration reste déterminée à résoudre le conflit frontalier par la voie diplomatique, tout en renforçant les mesures de sécurité. Elle poursuit également activement les négociations avec Washington, afin de contenir les menaces tarifaires pesant sur les exportations thaïlandaises.

 

Majorité chancelante et divisions internes

 

La coalition dirigée par le Pheu Thai ne dispose plus que de 255 sièges sur les 495 que compte la Chambre basse. Une nouvelle défection pourrait lui faire perdre la majorité parlementaire. Le Parti de la nation thaïlandaise unie (UTN), devenu le second pilier de la coalition avec 36 sièges, menace de quitter le gouvernement si Paetongtarn ne démissionne pas.

 

Toutefois, l’UTN est lui-même divisé : seuls 18 députés proches de son chef Pirapan Salirathavibhaga soutiennent activement ce départ. Pirapan, pressenti pour prendre la relève au poste de Premier ministre en cas de chute du gouvernement, fait face à l’opposition d’une faction dissidente menée par l’ex-ministre du Travail Suchart Chomklin, qui envisage de rejoindre un autre parti, Klatham, tout en restant dans la coalition.

 

Si le groupe de 18 députés de M. Pirapan venait à faire sécession, le gouvernement perdrait sa majorité effective, menaçant sa stabilité et sa capacité à faire voter les lois, notamment lors de la prochaine session parlementaire prévue le 3 juillet.

 

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