L’équation est simple: s’ils rassemblent à nouveau des dizaines de milliers de personnes à Bangkok le 19 septembre, en réponse à leur appel à se mobiliser, les protestataires anti-gouvernement auront démontré que leur mouvement n’est pas impressionné par les arrestations successives d’activistes, relâchés ensuite par la police. A coup sûr, tout sera suivi avec attention par le gouvernement: les slogans, le nombre, les exigences…A l’inverse, une mobilisation en baisse serait le signe que la répression ciblée porte ses fruits…

Le projet initial des étudiants était de marcher, dans le quartier de Sanam Luang, de l’université de Thammasat au siège du gouvernement, où se trouve le bureau du premier ministre avant l’interdiction des responsables de l’Université Thammasat de se réunir sur le campus.

Jusque-là, le point de ralliement était le monument de la démocratie, situé à mi chemin du parcours. Le rendez-vous est fixé au 19 septembre à 14 heures. Un samedi. Avec la volonté ne pas se disperser avant que les émissaires du gouvernement aient accepté les doléances des activistes.

Deux rassemblements ont marqué crescendo la mobilisation étudiante: celui du 18 juillet, puis celui du 16 août.

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