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THAÏLANDE – POLITIQUE : Pour Freedom House, la Thaïlande mérite une note de 29/100 pour les libertés

Journaliste : Rédaction Date de publication : 22/10/2022
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L’organisation Freedom House vient de rendre public son nouveau décompte. La Thaïlande hérite d’une note de 29/100 contre 30/100 en 2021. 5 sur 40 pour les droits politiques et 24/60 pour les libertés civiles. Voici les explications de Freedom House.

 

Après cinq années de dictature militaire, la Thaïlande est passée en 2019 à un gouvernement semi-élu dominé par l’armée. La combinaison de la détérioration démocratique et des frustrations liées au rôle de la monarchie dans la gouvernance de la Thaïlande a depuis déclenché des manifestations massives. En réponse, le régime continue d’employer des tactiques autoritaires, notamment des arrestations arbitraires, des intimidations, des accusations de lèse-majesté et le harcèlement des militants. La liberté de la presse est limitée, l’application régulière de la loi n’est pas garantie et les crimes commis contre les militants restent impunis.

 

Principaux événements en 2021
Des manifestations antigouvernementales régulières ont eu lieu à partir de juin, les participants étant motivés par la crise actuelle du COVID-19, les appels à la réforme du gouvernement et de la monarchie, et les difficultés économiques. Si la plupart des manifestants étaient pacifiques, un groupe connu sous le nom de Taluh Gas (gaz lacrymogène) a régulièrement affronté la police de Bangkok en août. Un adolescent qui avait été blessé par balle lors d’un incident survenu en août à Bangkok a succombé à ses blessures en octobre.

 

En novembre, la Cour constitutionnelle a estimé que les militants qui réclamaient une réforme de la monarchie avaient en fait appelé à son renversement, jugeant leur comportement inconstitutionnel. La cour n’a ordonné aucune sanction à l’encontre des militants, mais elle a ordonné aux groupes de protestation de cesser toute activité connexe.

 

En janvier, les législateurs ont modifié le code pénal afin de dépénaliser les avortements pratiqués au cours du premier trimestre. Le nouveau code est entré en vigueur en février.

 

En janvier, l’ancien fonctionnaire Anchan Preelert a été condamné à une peine effective de 43 ans et demi de prison pour lèse-majesté, après avoir enregistré des clips audio jugés diffamatoires envers la monarchie. Cette peine est la plus longue jamais prononcée pour un crime de lèse-majesté.

 

Remerciements à Philippe Bergues

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