La vague d’interpellations des activistes engagés dans le combat pour des réformes politiques et institutionnelles se poursuit en Thaïlande. Trois militants ont été arrêtés mercredi 19 août en fin de journée et deux rappeurs qui avaient participé à la manifestation de dimanche 16 août ont été arrêté jeudi, alors que la police réprime un mouvement national qui se cache derrière les plus grands rassemblements observés en Thaïlande depuis le coup d’État militaire de 2014.

Les cinq personnes sont notamment accusés d’avoir enfreint les lois sur la sécurité intérieure et d’avoir défié un décret d’urgence qui interdisait les rassemblements publics pour prévenir la propagation du coronavirus. Leur interpellation suit celle de l’avocat Arnon Nampha, à nouveau arrêté mercredi 19 août.

Mandats d’arrêt à l’encontre de 15 personnes

Les autorités ont déjà émis des mandats d’arrêt à l’encontre de 15 personnes en relation avec un rassemblement survenu le 18 juillet, a déclaré la police.

“Les arrestations qui ont lieu sont basées sur ces mandats”, a déclaré le porte-parole adjoint de la police, Krisana Pattanacharoen, aux journalistes.

L’Assemblée pour les pauvres, une organisation non gouvernementale dont le secrétaire général fait partie des personnes détenues, a publié jeudi 20 août une déclaration demandant la libération immédiate et inconditionnelle de tous les militants.

Retrouvez ici l’article tiré des archives de Gavroche sur les rappeurs Rap Against Dictatorship dont l’un des membres Dechathorn Bamrungmuang a été arrêté.

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