Le parti Pheu Thai s’opposera fermement à toute modification de la loi sur la lèse-majesté s’il dirige le nouveau gouvernement, a déclaré Srettha Thavisin, candidat au poste de premier ministre, ajoutant que la forme de la coalition dirigée par le Pheu Thai n’a pas été finalisée.

Si le Pheu Thai désigne son candidat au poste de premier ministre lors de la prochaine séance conjointe de la Chambre et du Sénat le 27 juillet, il exclura la possibilité de modifier ou d’abroger la section 112 du code pénal, a déclaré Srettha le 20 juillet.

Srettha est considéré comme le candidat le plus probable au poste de premier ministre après que Pita Limjaroenrat, leader du parti Move Forward, qui a remporté les élections, n’a pas réussi à obtenir un vote majoritaire de la Chambre et du Sénat le 13 juillet. Les opposants ont dénoncé la détermination du parti Move Forward à modifier la loi de lèse-majesté lors du débat qui a précédé le vote.

La deuxième tentative de Pita pour obtenir le poste le 19 juillet a été avortée après que les législateurs ont décidé que les règlements parlementaires interdisent la répétition d’une nomination. Cela crée un précédent pour les futures tentatives de Srettha ou d’autres.

La constitution permet aux 249 sénateurs non élus de voter conjointement avec les 500 représentants élus pour un candidat au poste de premier ministre thaïlandais.

De nombreux sénateurs ont clairement fait savoir qu’ils ne soutiendraient pas un candidat issu d’une coalition incluant Move Forward, à moins que cette dernière ne retire l’article 112 de la liste.

Cependant, Srettha a déclaré qu’il pensait que si les questions étaient discutées de manière positive, les sénateurs devraient soutenir fermement une administration dirigée par le Pheu Thai.

À la question de savoir si cette coalition inclurait toujours Move Forward, il a répondu que cela dépendrait des négociateurs.

Pour l’instant, l’ancien magnat de l’immobilier a déclaré qu’il respectait l’intention promise de huit partis politiques de former le prochain gouvernement. Move Forward et Pheu Thai, avec 292 sièges combinés, sont deux composantes clés de l’alliance de la coalition de huit partis, qui compte 312 députés.

A la question de savoir si les efforts de Pita pour devenir premier ministre avaient pris fin, Srettha a répondu par l’affirmative, en se basant sur les aspects juridiques pertinents.

Dans le même ordre d’idées, Piyabutr Saengkanokkul, ancien secrétaire général du parti dissous Future Forward Party, a mis en garde contre un effort concerté visant à exclure le MFP du gouvernement.

Sur Facebook, il a déclaré qu’il était nécessaire d’empêcher les sénateurs et les 188 représentants de 10 autres partis politiques de faire pression sur l’alliance de coalition pour qu’elle exclut le MFP en échange de leur vote en faveur d’un candidat au poste de premier ministre.

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