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THAÏLANDE – SOCIÉTÉ : 10 policiers inculpés pour extorsion de fonds

Date de publication : 21/06/2023
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police CCIB

 

Dix officiers de police, dont l’ancien chef de la police de Chonburi, ont été inculpés pour leur implication dans l’extorsion présumée de 140 millions de bahts liés à une affaire de jeux d’argent en ligne, a déclaré le 19 juin le chef adjoint de la police nationale, Surachate Hakparn.

 

Surachate a déclaré que les 10 officiers se sont présentés pour reconnaître les charges retenues contre eux le 19 juin.

 

Huit d’entre eux étaient rattachés à la région 2 de la police provinciale, dont Kamphon Leelaprapaporn, 54 ans, jusqu’à récemment chef de la police de Chonburi. Les deux autres faisaient partie du bureau d’enquête sur la cybercriminalité.

 

Surachate a déclaré que les huit officiers de la région 2 étaient accusés d’avoir demandé et accepté des pots-de-vin en violation de l’article 149, d’abus de pouvoir en vertu de l’article 157 et d’avoir menacé la vie, la liberté, la réputation ou les biens d’autrui en violation de l’article 309 du code pénal.

 

Les deux agents du CCIB ont été accusés d’avoir violé les articles 157 et 309 du code pénal.

 

Les dix agents ont été libérés après avoir fait leur déposition lors de l’interrogatoire.

 

Certains des agents de la Région 2 ont avoué les faits qui leur étaient reprochés et ont fourni des informations utiles dans le cadre de cette affaire. Les deux officiers du CCIB ont nié les accusations.

 

Surachate a indiqué que trois suspects civils dans cette affaire, qui faisaient l’objet de mandats d’arrêt, ne s’étaient pas rendus.

 

L’un d’entre eux, Veera “Boy” Nasap, avait contacté la police en disant qu’il se rendrait, mais ne s’était pas présenté. La police a été informée qu’il avait fui à l’étranger.

 

Un autre suspect, Pisit “Ton” Kanisornpanee, s’était également enfui au Cambodge. Le troisième suspect civil, Laddawan, l’épouse de Veera, aurait également fui à l’étranger.

1 COMMENTAIRE

  1. Bonjour,

    Je suis en contact avec une française actuellement (8/3/2024) à Koh Samui et victime d’un accident de la route survenu hier (7/3/2024). La police essaie de leur faire payer sous la table beaucoup d’argent alors qu’elles ne sont manifestement pas en tort…
    Je ne sais pas si vous êtes interessé à couvrir le sujet mais dans ce cas ça pourrait peut etre les aider. Voici ce qu’elle m’écrit:

    Voici les faits :

    – A 8h30 ce matin un scooter avec 2 thaïlandaises nous est rentré dedans. Mon amie américaine conduisait tandis que j’étais à l’arrière.

    Les thaïlandaises n’avaient pas de casque et roulaient trop vite. Nous étions arrêtées depuis plusieurs minutes, à la recherche d’une station essence, et nous avions redémarré, étions en train de faire un U-turn très lent pour aller sur la voie d’en face où nous avions repéré une station un peu plus loin.
    Le scooter nous a percutées par l’arrière, sur la voie opposée à la leur tandis que nous étions en plein demi-tour, à environ 60km/h.
    Nous ne comprenons pas comment cela est possible car la rue était très large, nous allions très lentement et les conductrices nous avaient vues au loin.

    – Nous avons appelé les secours immédiatement car l’une des thailandaises semblait être mal en point et hurlait en se tordant de douleur. Un témoin a appelé la police. Ils ont pris des photos sur place, la conductrice thailandaise est partie en civière et nous avons suivi la police au poste. Ils ont confisqué notre scooter (qui n’a presque rien) et l’ont conduit jusqu’au poste de police.

    – La police m’a interrogée seule en tant que passagère et a essayé de me faire reconnaître que c’était la faute de mon amie américaine. Ils nous ont demandé de passer un deal avec les thaïlandaises. Nous avons appelé nos ambassades respectives : l’ambassade français m’a communiqué une liste d’avocats à contacter, et l’ambassade américaine nous a donné des conseils utiles pour les négociations à suivre mais les deux nous disent ne pas avoir de véritable pouvoir légal et seulement un pouvoir de représentation. Elles prennent des nouvelles du cas sans pouvoir aider. Je ne parviens pas à joindre le consulat de mon côté.

    – Nous sommes allées à l’hôpital : côte cassée pour mon amie, nombreux traumas au coude et au genou et une entorse pour moi. Nous nous en sortons avec 66K bahts et 12K bahts de frais médicaux chacune. Les deux femmes en face n’ont absolument pas de dommages physiques à part quelques pansements et se déplacent sans problème, contrairement à mon amie qui est désormais en béquilles et moi qui ne peux pas poser le pied par terre. Mon casque de scooter a d’ailleurs été fendu sur l’avant face à la puissance du choc.

    – Nous sommes revenues au poste et là, tout a dégénéré. La partie adverse s’est avérée être composée de 10 inconnu.e.s dont une “négociatrice” pour la partie adverse et son mari. La police nous demande de faire un deal et nous débrouiller sans fournir aucune aide.
    Ils nous demandent 90K bahts de frais de compensation (2340€) car soi-disant les victimes ne peuvent pas travailler pendant un mois, il faut réparer leur scooter en plus (50 K bahts), il faut leur permettre de louer un scooter tout le mois, subvenir aux frais de leurs enfants etc. Les chiffres sont ahurissants. Ils appellent en renfort tous leurs amis locaux. Nous proposons 30K bahts, qu’ils refusent. Nous traduisons via google translator tout ce qu’ils se disent en thaï devant nous : ils se moquent de nous, disent qu’on a l’air d’avoir de l’argent, qu’il faut nous faire cracher plus, la police dit qu’elle dira “ne pas savoir” que nous avons été percutées par l’arrière et que les thaïlandaises dépassaient la vitesse autorisée sans casque etc etc.

    – Nous avons des témoins de la scène : les cafés et terrasses aux alentours mais personne pour témoigner en notre faveur devant la police ou fournir une vidéo sur laquelle on nous voit nous arrêter et rouler lentement. Nous avons récupéré une vidéo où on voit la glissade des scooters à vive allure. Un allemand nous a laissé son numéro de téléphone pour pouvoir dire ce qu’il s’est passé en réalité mais il quittait l’île ce soir.
    La police a récupéré le passeport américain de mon amie à l’auberge où nous logeons et refuse de lui rendre sous prétexte qu’elle doit payer ce qui est demandé par les plaignantes pour le récupérer.

    – Vers 22h, la police a essayé de nous faire signer un deal écrit en thai, et a demandé à mon amie de le signer sans le lire. Elle a refusé, elle souhaitait le traduire avant de signer et pouvoir tout lire. Ils voulaient qu’elle paye toute la somme en cash le jour même. Elle ne dispose pas de cette somme. Les thailandais l’accompagnent au distributeur mais sa carte est bloquée car elle n’a pas les fonds suffisants. La police lui demande de verser un acompte et de revenir demain avec la somme, sans garantie de lui rendre son passeport. Je la convainc de ne pas signer car la famille sera sûrement prête à demander plus demain. Nous les avons entendu dire à notre loueur de scooter de “s’aligner sur les prix qu’ils demandent”. Le loueur de scooter nous demande donc, pour un peu de peinture et de carrosserie et un scooter qui fonctionne, de payer 20K bahts demain en cash.

    Bref, nous nous faisons arnaquer de tous les côtés et la police retient le passeport de mon amie pour nous faire peur.

    Il est 2h du matin et nous n’avons aucune piste sur comment sortir de cette situation, qui paraît somme toute très banale à mesure que je lis des témoignages sur internet.

    L’ambassade de France m’a dit que la police des frontières pourrait être prévenue et ainsi empêcher mon amie de passer les douanes pour son vol retour aux US le 13 Mars si les choses empirent.

    Je suis assez désespérée et ne sais pas quoi faire.
    Nous avons besoin d’une aide juridique et si possible, d’une aide en présentiel demain face à la police et aux thailandais.

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