Trois hommes ont été arrêtés séparément à Yala et à Bangkok pour avoir prétendument vendu des armes à feu, dont un pistolet à blanc modifié, et des munitions à l’ adolescent de 14 ans qui s’est lancé dans une fusillade à l’intérieur du centre commercial Siam Paragon, à Bangkok, le 3 octobre après-midi. L’incident a fait deux morts et cinq blessés parmi les ressortissants étrangers.

Une équipe d’enquêteurs de la police provinciale de la région 9 a appréhendé deux des trois suspects dans une maison à Yala vers 1 heure du matin le 5 octobre.

Suwananhong Phramkhanajarn, 45 ans, et son fils Akkharawit Jaithong, 22 ans, étaient recherchés en vertu de mandats d’arrêt délivrés par le tribunal pénal de Bangkok Sud pour complicité de détention illégale d’armes à feu et de munitions et vente d’armes à feu et de munitions sans autorisation.

Une saisie de 209 munitions pour des armes à blanc, de 33 pièces métalliques, de deux carnets de comptes bancaires, de neuf chargeurs et d’autres objets a été effectué. Les deux hommes ont été emmenés à Bangkok pour y être interrogés.

Le troisième suspect, Piyabut Pianpithak, 30 ans, a été arrêté à Bangkok.

Les arrestations ont eu lieu après que la police a rassemblé des preuves et a demandé au tribunal d’émettre des mandats contre les trois personnes impliquées dans la vente illégale d’armes à feu et de munitions.

L’enquête de la police a révélé que le garçon de 14 ans avait contacté un vendeur d’armes en ligne, exprimant son intérêt pour les armes à feu, et qu’ils avaient eu des conversations en ligne. Cependant, le suspect a hésité à se procurer une véritable arme à feu en raison de son prix relativement élevé.

Modification pistolet à blanc

Il a alors commandé des balles de 9 mm pour un montant de 1 000 bahts et a transféré l’argent nécessaire à l’achat. Quelques jours plus tard, il a reçu un colis dans sa chambre qui contenait de vraies balles.

L’adolescent a ensuite commandé un pistolet à blanc modifié, qui a été utilisé lors de la fusillade meurtrière dans le centre commercial.

L’enquête a également révélé que le suspect ne disposait pas de fonds suffisants pour acquérir l’arme à blanc. Il a donc emprunté de l’argent par le biais d’une application de prêt en ligne et a ensuite transféré 16 000 bahts au vendeur, qui a ensuite envoyé l’arme à son appartement.

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