Home Accueil THAÏLANDE – SOCIÉTÉ : 37 personnes tuées dont 22 enfants, le royaume sous le choc après la tragédie de Nong Bua Lamphu

THAÏLANDE – SOCIÉTÉ : 37 personnes tuées dont 22 enfants, le royaume sous le choc après la tragédie de Nong Bua Lamphu

Date de publication : 06/10/2022
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Tuerie nong bua Lamphu

 

Nous vous avons donné l’information en début de soirée. Trente-sept personnes ont été tuées, dont 22 enfants, par un ancien policier en disgrâce, armé d’un pistolet et d’un couteau, qui a fait irruption dans un centre de développement de l’enfant dans la province de Nong Bua Lamphu au nord-est de la Thaïlande, le 6 octobre après-midi, selon la police.

 

Panya Khamrab, auteur des tirs, était un ancien caporal de la police qui avait été renvoyé de l’armée pour abus de drogues, a déclaré le chef de la police nationale, le Pol Gen Damrongsak Kittiprapas.

 

Le bilan inclut le tueur, qui s’est suicidé après avoir tué sa femme et leur fils de trois ans.

 

Selon la police, 22 des personnes tuées lors de l’attaque du centre étaient des enfants. L’ancien caporal de police Panya Khamrab a fait irruption dans la garderie gérée par l’organisation administrative du tambon d’Uthai Sawan, dans le district de Na Klang.

 

Au moins dix autres personnes ont été blessées, dont six grièvement, selon la police.

 

La fusillade dans la garderie de l’organisation administrative du tambon d’Uthai Sawan, dans le district de Na Klang, a commencé vers 12h10.

 

Le motif exact du tireur reste un mystère. La police a déclaré que Panya, 34 ans, avait été exclu de la police le 15 juin pour possession de pilules de méthamphétamine. Cette mesure faisait suite à son arrestation le 20 janvier, date à laquelle il aurait avoué les faits.

 

Après le carnage, Panya a fui les lieux à bord de sa camionnette. Il s’est ensuite tué, ainsi que sa femme et son enfant, dans sa maison, alors qu’il était encerclé par la police.

 

Le Premier ministre Prayut Chan-o-Cha a ordonné au chef de la police nationale de “diligenter une enquête” et a déclaré qu’il se rendrait sur les lieux de l’attaque.

 

“Cela ne devrait pas se produire. Cela ne devrait absolument pas se produire”, a déclaré le général Prayut aux journalistes.

 

Le Pol Gen Damrongsak a déclaré que le pistolet utilisé dans l’attaque avait été acheté légalement et qu’il s’agissait d’une arme privée, n’appartenant pas à la police.

 

Les lois locales sur les armes à feu et les vérifications d’antécédents requises sont assez strictes. Néanmoins, le nombre total estimé d’armes à feu détenues, légalement et illégalement, par des civils en Thaïlande était de 10,3 millions en 2017, soit une pour environ sept citoyens. Parmi celles-ci, environ 4 millions étaient illégales.

 

C’est la pire fusillade de masse dans le pays depuis qu’un soldat avait ouvert le feu dans le centre commercial Terminal 21 et d’autres endroits à Nakhon Ratchasima le 8 février 2020. Il avait tué 29 personnes et en a blessé 58 autres avant d’être abattu par la police 18 heures après le début de l’incident.

 

Cet incident, lié à un conflit de dettes entre le tireur Jakrapanth Thomma et un officier supérieur, a déclenché la colère du public contre l’armée.

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