Le taux d’occupation des hôtels à l’échelle nationale a atteint 47,5 % en août, contre 45,1 % en juillet, et devrait continuer à augmenter ce mois-ci, la Thaïlande levant toutes les restrictions.

L’Association hôtelière thaïlandaise (THA) a déclaré dimanche 18 septembre que la reprise a commencé au milieu de cette année, lorsque le taux d’occupation en juillet a fortement augmenté par rapport aux 38,2 % de juin.

Selon la THA, la plupart des touristes viennent d’Asie et du Moyen-Orient, suivis par les arrivées d’Europe occidentale.

“Cela a encouragé plusieurs hôtels à commencer à embaucher de nouveaux employés, afin qu’ils puissent être formés à temps pour la haute saison de novembre à début mars”, a déclaré la THA. “Les hôtels qui ciblent principalement les étrangers ont également commencé à rouvrir depuis juillet après plusieurs mois de fermeture pendant la pandémie.”

Selon les statistiques de la THA, un touriste thaïlandais passe en moyenne 1,7 nuit à l’hôtel, contre 3,3 nuits pour un visiteur étranger. Cela fait des étrangers un groupe plus dépensier.

La THA a déclaré qu’elle s’attendait à voir davantage d’arrivées d’étrangers à partir de septembre, maintenant que la réduction des frais de visa de résident à long terme (LTR) est entrée en vigueur. Depuis le 1er septembre, les frais de visa LTR ont été réduits de moitié, passant de 100 000 bahts à 50 000 bahts. Ce visa vise quatre groupes d’étrangers : les riches, les retraités, ceux qui veulent travailler en Thaïlande et les experts.

Jusqu’à quatre membres de la famille, y compris les enfants âgés de 20 ans au maximum, peuvent être inclus dans le même visa.

Le gouvernement thaïlandais propose également des visas prolongés pour les touristes. Par exemple, le visa d’arrivée pour les voyageurs de 18 pays sera prolongé de 15 à 30 jours, tandis que ceux de 50 pays qui obtiennent un tampon de 30 jours seront autorisés à rester 45 jours. Cette mesure s’appliquera du 1er octobre au 31 mars.

La THA a toutefois averti les hôteliers qu’ils devaient se préparer à faire face à des facteurs négatifs durant le reste de l’année, susceptibles d’affecter le tourisme, tels qu’une inflation élevée qui réduira le pouvoir d’achat des touristes, la conservation de personnel qualifié dans le secteur de l’hôtellerie et la possibilité d’une nouvelle vague d’infections Covid-19.