Home Accueil THAÏLANDE: Tout savoir sur le Général Prayuth, l’homme qui rêve de rester au pouvoir

THAÏLANDE: Tout savoir sur le Général Prayuth, l’homme qui rêve de rester au pouvoir

Journaliste : Le monde
La source : Gavroche
Date de publication : 25/03/2019
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Cinq ans après son coup d’Etat de mai 2014, le chef du régime militaire Thaïlandais espère sortir vainqueur des urnes le 24 mars, à la tête d’une coalition de partis majoritaires. Pour ce général volontiers paternaliste, l’enjeu est crucial: il s’agit de laisser sa trace dans l’histoire moderne de l’ex Royaume de Siam.

 

Qui est Prayuth Chan-ocha, général putschiste, ex-chef de l’armée, premier ministre de Thaïlande depuis le coup d’Etat de mai 2014 ?

 

Un article très complet du « Monde », le quotidien français, nous raconte en détail son parcours et ses ambitions à la veille des élections législatives thaïlandaises du 24 mars.

 

Le Monde nous redit que ce général de 65 ans « est aussi, à ses heures, auteur à succès de chansonnettes de propagande, un terrain sur lequel on ne l’attendait pas ».

 

Il est actuellement candidat à sa succession au poste de premier ministre.

 

Il ne sera certes pas seul, puisque 77 partis présentent des candidats, dont 69 sont sur la liste des « premier-ministrables » selon le Monde.

 

Le général Prayuth a fait acte de candidature sur la liste d’une petite formation créée par certains de ses anciens ministres, le Palang Pracharat.

 

Une appellation un peu alambiquée, qui signifie littéralement « parti du pouvoir de l’Etat du peuple ».

 

Un certain soulagement

 

Le général Prayuth a ses partisans, dans un royaume où les élites avaient accueilli avec un certain soulagement le retour au pouvoir, le 22 mai 2014, d’un chef de l’armée, et ce pour la douzième fois depuis 1932, date du premier coup d’Etat de l’histoire moderne du pays.

 

Tout général qui prend les commandes politiques en Thaïlande est souvent perçu par les milieux conservateurs aisés et pro-monarchiques de Bangkok comme le faisant avec la bénédiction du palais, au nom du « retour à la stabilité ».

 

Pour eux, il y avait urgence : entre 2006 et 2014, la Thaïlande a connu huit premiers ministres.

 

Rester poli

 

Prayuth avait en outre de quoi rassurer ces élites : lors de la brutale répression militaire d’opposants dans les rues de Bangkok, au printemps 2010 – qui fit sans doute près d’une centaine de morts –, le général était commandant en chef de l’armée.

 

L’homme fort de Thaïlande avait mal démarré sa carrière de tribun-dictateur : réagissant en décembre 2014 à un crime particulièrement odieux sur l’île de Koh Tao – une jeune touriste britannique avait été violée et assassinée et son compagnon tué –, le premier ministre avait déclaré : « Je conseille aux femmes de ne pas se promener en bikini sur les plages de Thaïlande. A moins, bien sûr, qu’elles ne soient pas belles. »

 

La suite à lire sur lemonde.fr dont nous vous recommandons la lecture.

 

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