Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, était au Vietnam dimanche 2 novembre, réaffirmant un partenariat fondé sur la guérison des blessures de la guerre du Vietnam lors d’un voyage qui permettra de tester si Washington peut rassurer un partenaire essentiel mais méfiant.

Hegseth a déclaré que le traitement de l’héritage de la guerre, qui a pris fin il y a 50 ans en avril, « reste le fondement de nos relations en matière de défense et une priorité absolue pour cette administration et le ministère de la Défense ». La visite de Hegseth marque également les 30 ans de relations diplomatiques entre les anciens ennemis et les deux ans depuis qu’ils ont élevé leurs relations au rang de partenariat stratégique global, le statut diplomatique le plus élevé du Vietnam.

Il est arrivé à Hanoï en provenance de Kuala Lumpur, en Malaisie, où il a assisté à une réunion de ses homologues de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est. La coopération sur les questions d’après-guerre reste un fondement émotionnel et politique des relations entre les États-Unis et le Vietnam. Depuis la normalisation de leurs relations en 1995, les deux pays ont travaillé ensemble pour éliminer les munitions non explosées, récupérer les restes des militaires disparus et nettoyer la dioxine — le produit chimique toxique utilisé dans l’agent orange — des anciennes bases aériennes américaines qui continuent d’affecter les communautés.

L’avenir de ces efforts a suscité des inquiétudes lorsque le financement américain de plusieurs programmes a été réduit, entraînant l’interruption temporaire de certains travaux de nettoyage avant leur reprise.

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