C’est un article récent du quotidien Libération qui l’explique. Dans les Cévennes, une résidence d’artistes est ouverte pour les écrivains d’origine vietnamienne. Voici le récit. A lire en intégralité sur le site de Libération.

La porte de la Maison du Pont Vieux dans les Cévennes s’ouvre en ce jeudi de septembre, à l’occasion d’une lecture d’auteurs réunis par le Diasporic Vietnamese Artists Network. Cette fondation créée en 2007 par l’écrivain Viet Thanh Nguyen, dont le Sympathisant (traduit par Clément Baude, Belfond) a obtenu le Pulitzer en 2016, et Isabelle Thuy Pelaud, professeur de littérature à l’Université de San Francisco, a vocation à soutenir les auteurs issus de la diaspora vietnamienne dans le monde.

Le DVAN propose différents programmes d’accompagnement d’écrivains, assurant le relais avec les maisons d’édition, favorisant traductions et éditions originales. Des workshops conçus avec une visée « d’empowerment », comme le précise la cofondatrice de l’organisation, permettent aux auteurs de se retrouver. Partant du constat que la diaspora était sous-représentée aux Etats-Unis et éclatée en France, divisée entre les réfugiés d’après 1975 et les immigrés d’avant la guerre, Isabelle Thuy Pelaud avait à cœur de rassembler la communauté pour mieux faire connaître sa complexité.

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