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FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, Paris à l’heure des meutes

Date de publication : 03/06/2025
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violence en marge du match PSG Inter Milan

 

Chaque semaine, notre ami Richard Werly, conseiller éditorial de la rédaction de Gavroche, partage sa vision de la France sur le site d’actualités helvétique Blick. Vous pouvez vous abonner ou consulter sa lettre d’information Republick.

 

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Jouer sur les mots est facile. L’actualité sportive et éditoriale me sert. Je voulais vous parler, cette semaine, de l’essai percutant – et déjà best-seller – consacré à cette «meute» qu’est La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon, selon un best-seller tout juste publié. Or voilà qu’une autre meute, forte de dizaines de milliers de fans, a déferlé sur Paris ce week-end, après la victoire écrasante du PSG en Coupe d’Europe face à l’Inter Milan du gardien suisse Yann Sommer. Paris à l’heure des meutes : cela correspond assez bien, au fond, à la réalité.

 

Je reviens à la fin de cette newsletter sur «la meute» mélenchoniste. Mais avouez que tout cela est lié. D’un côté, l’éloge d’une France du luxe incarnée, sur les Champs-Élysées, par les devantures des géants du secteur, à commencer par celles du groupe LVMH de Bernard Arnault. De l’autre, un mouvement politique enraciné dans les quartiers populaires et dans les banlieues, qui dénonce – à juste titre – les inégalités sociales et s’en prend systématiquement aux « riches », bons pour le fisc et la vindicte publique. Avouez, aussi, que le Paris Saint-Germain lui-même incarne cet esprit de « meute » : ses « ultras » sont parmi les supporters les plus violents des stades. Son propriétaire qatari sponsorise les Frères musulmans à l’échelle mondiale. J’ai besoin de vous faire un dessin ?

 

Paris vit à l’heure des meutes parce que le goût du bien commun y a disparu. La maire socialiste Anne Hidalgo, qui se croit déjà arrivée à la tête du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (basé à Genève), a passé ses deux mandats à servir certaines catégories sociales, poussant les familles et les commerces de proximité hors de la capitale, et misant tout sur le tourisme et l’écologie urbaine. Je m’arrête là.

 

Oui, Paris à l’heure des meutes. Comme la France. Pas étonnant que cela explose régulièrement. L’enfer, ici, est à la porte du paradis.

 

Bonne lecture, avec ou sans les loups !

(Pour débattre : richard.werly@ringier.ch)

 

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2 Commentaires

  1. Il faut raison garder. Il y a en France une solide tradition révolutionnaire, si l’on ose dire, depuis la Commune : la stratégie stalinienne du Front populaire ; la stratégie stalinienne de la Résistance ouvrière ; le Parti communiste français, la Banque commerciale de l’Europe du Nord… La France insoumise s’inscrit dans cette tradition. D’ailleurs, en France, tout est à vendre : le foot, le luxe, comme le reste.

  2. De Mélenchon aux émeutes, en passant par la meute, n’y aurait-il qu’un pas ? Celui franchi par ceux qui, écartés de la « France du luxe », se sont rués sur ses emblèmes d’une société à détruire, mais dont il faut s’emparer sur le mode de la razzia. Un pas que notre éditorialiste semble nous inviter à franchir. Des précédents, il y en eut, la razzia de Fauchon, mais dans le but, pour ces maoïstes « faucheurs », de distribuer les produits des larcins aux « pauvres »… Pas la moindre inclination caritative ici !

    Faut-il voir ici les prodromes des entreprises rêvées par celui dont la « Meute » et son « gourou » se repaissent dans un cauchemar dantesque ? La ligne serait-elle aussi droite que semble le suggérer notre éditorialiste, fin observateur des sommets helvètes ? Il ne consent pas à nous faire un dessin, comme il est demandé au « Petit Prince », sans doute tant est grande l’évidence… Nous avons bien assisté à une déferlante de « moutons » descendus des alpages, là où les « nus paissent », à l’appel d’un Panurge insoumis, lumpenprolétariat des désordres à venir, tant espérés et rêvés, si possible suscités…

    Panurge n’en est pas à ses premiers essais. Il pince toutes les cordes de sa guitare. Il y a plus de 15 ans, S. Alemagna et S. Alliès, dans leur livre Mélenchon le plébéien, livrèrent un portrait précis du gourou, surnommé « Méluche » depuis son installation à Yvetot (comme madame Ernaux, ça crée des liens…), au milieu des « ploucs » locaux alcooliques, sales et puants, des « barbares » parlant mal le français, bons à « remplacer » ou, à tout le moins, à « créoliser ».

    Ayant franchi les étapes que permet un tempérament opportuniste et une science de l’entrisme bien rôdée, en bon franc-maçon, il fustigera le voile et glorifiera une laïcité de fer… Le même opportunisme obsidional, quels que soient les intérêts qui le guident — maintenant électoraux — le conduit à la glorification du voile comme étendard de la bonne cause, agrémentée d’une petite pincée d’ »antisionisme-antisémitisme », celui qui va du fleuve à la mer, rêvant de se hisser, par ce subterfuge, à un deuxième tour d’une élection présidentielle à venir.

    Mélenchon est un dieu dont beaucoup pensent être le fils, et pour beaucoup d’autres le disciple, celui que l’on suit aveuglément, hypnotisé par ses harangues enflammées et même « hologrammées », se terminant par : « La République, c’est moi ! » Un dieu, mais secondé par une déesse dont les racines s’ancrent dans la philo-sophie… Un couple qui trône au sommet de la nébuleuse des vapeurs de je ne sais quel alcool permis par la religion, et qui, au besoin, déclenche de leur Olympe gazeux la foudre de l’exclusion pour les traîtres et les pécheurs.

    Il m’est subitement remémoré un épisode que doit bien connaître notre éditorialiste : la création, en 1984, à Saronnex-d’Avre, en Suisse, d’une « secte » par deux gourous « solaires » et « incendiés ». C’est le 5 octobre 1994 que les drames survenus à Cheiry et Salvan furent découverts, et que les « œuvres » de la secte apparurent dans toute la force de l’emprise sectaire…

    À visionner : un podcast de la RTS, Soleil noir, de Fanny Moille et Gautier Renaud, du 30 septembre 2024. Les « Raéliens », eux, nombreux en Suisse, croient aux « extraterrestres »… Un Mélenchon en « hologramme », doté de bi-location, à Lyon, à Paris… je voudrais y croire…

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