Le président français Emmanuel Macron joue un rôle discret mais constructif dans la relance des négociations frontalières entre la Thaïlande et le Cambodge. Lors d’un entretien téléphonique le 27 juin avec la Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra, celle-ci a exprimé l’espoir que la France puisse contribuer à créer un climat favorable à la reprise des pourparlers bilatéraux, sous l’égide de la Commission mixte des frontières (Joint Boundary Commission – JBC), récemment réunie à Phnom Penh.
Quelques semaines plus tôt, à l’occasion de sa rencontre à Nice avec le Premier ministre cambodgien Hun Manet, Emmanuel Macron avait déjà proposé l’assistance de la France en tant que partenaire neutre. Selon le ministre délégué cambodgien aux Affaires étrangères, Jean-François Tain, le chef de l’État français s’est engagé à fournir, si nécessaire, des documents techniques aux deux parties pour soutenir les efforts de résolution du différend frontalier.
La position de la France se veut constructive et équilibrée
Emmanuel Macron a pris acte de la volonté thaïlandaise de reprendre les pourparlers, malgré l’impasse actuelle. Phnom Penh, de son côté, refuse toute négociation tant que Bangkok maintient certaines restrictions à la frontière, et a porté le litige devant la Cour internationale de justice (CIJ).
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