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THAÏLANDE – CAMBODGE : Nos lecteurs apportent un démenti aux accusations cambodgiennes

Date de publication : 08/08/2025
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Les chroniques de Yann Moreels, basé à Phnom Penh, suscitent de nombreuses réactions. Comme celle ci. A lire pour débattre.

 

Comment peut-il y avoir autant de désinformation venant de partout sur un conflit frontalier entre un petit pays agressé et une grande puissance militaire ?

 

Voilà bien un article qui commence très mal, puisque le parti pris annoncé d’entrée a des relents « gazaouis » : les petits agressifs qui se plaignent toujours par médias interposés du grand voisin armé… alors que ce sont eux les agresseurs. À savoir :

 

Le Siam a cédé 14 fois des territoires à ses voisins en trois siècles pour obtenir la paix et éviter l’invasion française. Le Cambodge en a largement profité. Ainsi, les derniers accords de Bangkok du 23 mars 1907 stipulent à l’article premier : « Le Siam cède à la France les territoires de Siem Reap et Battambang… » Le temple d’Angkor appartenait donc auparavant à la Thaïlande (Siam) ! Le Cambodge devient indépendant en 1953.

 

La Thaïlande moderne n’a donc que faire de quelques km² de forêt supplémentaires… Le gouvernement thaï veut simplement restreindre les passages vers les casinos cambodgiens. Il semble que cela déplaise au gouvernement cambodgien… Quelqu’un y aurait-il quelque intérêt ?

 

Concernant le conflit frontalier :

 

Pas d’impressions, ni les habituelles extrapolations de journaleux nouveaux (aussi bons que le Beaujolais nouveau !) — DES FAITS :

 

Des images satellites internationales montrent la création d’une nouvelle route vers la zone de conflit depuis le Cambodge en février.

 

Elles montrent également la pose de mines antipersonnel près de la frontière et de cette route : formellement interdit par la Convention de Genève.

 

Les cadavres de plusieurs centaines de soldats cambodgiens tués dans les affrontements en forêt jonchent le sol, au point que les soldats sur place ne supportent plus l’odeur des chairs en décomposition. Leur gouvernement aurait interdit d’apporter des cercueils pour les rapatrier à leurs familles. Fi des conventions internationales !

 

Plusieurs groupes de militaires cambodgiens en poste sur la frontière ne sont plus ravitaillés : ils quémanderaient de la nourriture aux soldats thaïlandais (information thaïlandaise à vérifier).

 

Les images satellites ont prouvé que les premières attaques venaient bien des Khmers : bombardement d’un 7/11, d’une station essence PTT, avec 8 morts, dont un enfant de 5 ans… Ce n’est pas un acte de guerre que d’attaquer des civils. À l’inverse, l’armée thaïlandaise n’a attaqué que des postes militaires.

 

DES FAITS.

 

N’oublions pas le passé d’ancien officier sous Pol Pot de M. Hun Sen… Cela peut laisser des mauvaises habitudes, non ?

 

Il semble aussi que Hun Manet ait oublié ce qu’il doit à la Thaïlande, qui l’a accueilli pour sa formation militaire.

 

C’est tout un peuple qui a souffert le martyr, perdu deux millions des siens, et qui se retrouve dans un conflit qu’il ne veut pas, mais dans lequel ses dirigeants l’embarquent. Les Cambodgiens savent ce qu’ils doivent à leurs cousins thaïs : nourriture, écoles (merci à la princesse Sirindhorn), aide éducative, sociale, travail, etc.

 

Mais derrière le rideau de ce conflit frontalier, se cache peut-être l’enjeu le plus important : quid de l’île de Ko Kood ?

 

Car en réalité, au départ, la marionnette de Thaksin Shinawatra, sa fille, Première ministre, était — sur ordre de son père — prête à partager une partie de l’île, ou du moins son exploitation, avec le Cambodge…

 

Pourquoi ? Probablement un deal du temps des amourettes entre les deux pères : Thaksin et Hun Sen.

 

Autour de l’île, dans les eaux thaïlandaises, se trouvent des métaux rares et du pétrole, pour une évaluation actuelle de 4 000 milliards de dollars, dont l’exploitation est confiée à Total.

 

Ceci pourrait expliquer la nécessité de créer un contre-feu aux frontières, pour obtenir un accord global, incluant une forme de partage de l’île…

 

À suivre.

 

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4 Commentaires

  1. En effet, les faits montrent les agressions permanentes des Cambodgiens. Ce matin encore, un soldat thaïlandais voit ses deux jambes partir en charpie. La communauté internationale ne va-t-elle pas réagir devant ces faits contraires à la Convention de Genève ?

    Il semble que le gouvernement khmer ait peu de considération pour la vie humaine.

    Reste à voir si l’accalmie obtenue va durer ou si, comme il est dit dans cet article documenté, la bataille de Kho Kut va rebondir. Car les dollars attirent les convoitises et les familles Thaksin et Hun ne sauraient rester à l’écart.

    Actuellement, seule l’armée thaïe tient bon face aux invectives cambodgiennes. Le gouvernement thaïlandais semble plutôt « réservé ». Ont-ils des ordres du parrain ?

  2. Angkor Vat était Thaïlandais, la Thaïlande de Thaksin a créé une diversion avec des affrontements frontaliers afin d’inclure le partage de Koh Mook qui recèle 4000 Milliards de $ de métaux rares lors de la négociation du cessez-le-feu.
    Restez attentif, d’autres révélations à venir.

  3. Hypothèse : la Chine, fidèle soutien des Khmers Rouges et de leurs successeurs un peu masqués, aurait peut-être intérêt à déstabiliser la région pour accéder aux eaux thaïlandaises. Il faut avoir en tête que la Chine utilise un port, pour sa marine de guerre, au Cambodge et qu’elle revendique l’intégralité du Pacifique Sud-Ouest pour, évidemment, avoir un accès aux eaux immédiatement situées à l’Ouest (Thaïlande). Dans la même veine, on attend la reprise du discours nationaliste Khmer pour reconquérir tout le Delta du Mékong (avec, forcément, la bénédiction des Chinois), qui fut celui de Pol Pot et Kieu Sampan dans les années 75.

  4. Le bruit courait que Hun Sen demandait que les Cambodgiens de Thaïlande rejoignent leur pays sous peine de confiscation de leurs biens et d’envoi des hommes au front.
    Fake news ?

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