Les autorités birmanes ont remis 278 ressortissants chinois supplémentaires aux autorités thaïlandaises, dans le cadre d’une vaste opération de rapatriement menée en coordination avec Pékin. Le transfert, effectué via le deuxième pont de l’amitié Thai–Myanmar à Mae Sot (province de Tak), porte à 1 171 le nombre total de Chinois renvoyés vers leur pays entre le 1er et le 4 décembre 2025.

Un dispositif bilatéral de grande ampleur

Les Border Guard Force (BGF), aux côtés de l’armée birmane, des services d’immigration et de la police de Myawaddy, ont mené l’opération. À leur arrivée en Thaïlande, les autorités — services sociaux, immigration, santé publique, armée et administration locale — ont immédiatement pris en charge les ressortissants chinois. Elles ont procédé à leur contrôle et à leur identification avant de les escorter vers l’aéroport international de Mae Sot, où ils ont embarqué à bord d’un vol spécial pour la Chine.

Des ressortissants issus de zones liées à la cybercriminalité

Les personnes rapatriées proviennent majoritairement de Shwe Kokko, une zone frontalière tristement connue pour abriter des réseaux de scams en ligne et d’arnaques téléphoniques, ainsi que de la ville voisine de Myawaddy. Pékin réclame depuis plusieurs mois l’extradition de ses ressortissants impliqués ou soupçonnés d’être associés à ces activités criminelles transnationales.

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