
Lors du débat télévisé Debate อีกสักตั้ง diffusé le 23 décembre sur Thairath TV 32, Abhisit Vejjajiva, chef du Parti démocrate, a détaillé son plan de lutte contre la pauvreté, réaffirmé son soutien ciblé aux aides publiques et exclu toute alliance gouvernementale avec des formations liées, selon lui, à des investissements « gris ».
À l’approche des élections de 2026, Abhisit Vejjajiva, leader du Parti démocrate (Democrat Party), a présenté une stratégie économique en trois étapes baptisée « Thaïlande sans pauvreté ».
Objectif affiché : répondre à l’insuffisance des salaires face au coût de la vie, sans attendre uniquement les négociations tripartites entre État, employeurs et syndicats.
Le plan prévoit notamment que l’État compense immédiatement l’écart entre les salaires et le coût réel de la vie, tout en instaurant une revalorisation progressive des salaires fondée sur les compétences et la qualification. « Les travailleurs qualifiés doivent gagner davantage », a insisté Abhisit, affirmant vouloir rompre avec une logique de simple survie économique.
Sur le volet social, le chef des Démocrates a également déclaré soutenir la poursuite du programme “Kon La Krueng Plus”, en particulier pour les zones frontalières et la ville de Hat Yai, même si le dispositif venait à être révisé ou interrompu à l’échelle nationale.
Interrogé sur les alliances politiques, Abhisit Vejjajiva a adopté un ton ferme. Il a déclaré que le Parti démocrate refusait toute participation à un gouvernement incluant le parti Kla Tham, invoquant le passé judiciaire de certains dirigeants et des éléments publics les reliant à des réseaux de scamming et de capitaux gris, notamment à travers des accords de type MOU.
« La Thaïlande ne sortira pas de la pauvreté en tolérant les capitaux gris ou la corruption », a-t-il affirmé, ajoutant que le redressement du pays devait reposer sur des dirigeants compétents et intègres.
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