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ASIE – AFRIQUE : Pourquoi la Chine va continuer d’investir dans les pays Africains

Date de publication : 06/08/2023
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Chine Afrique

 

Le Policy Center for the New South est un think-tank marocain de grande qualité. Ses analyses le distinguent souvent des instituts de recherche occidentaux. En témoigne son dernier rapport sur la Chine en Afrique, qui intéresse aussi les pays d’Asie du Sud-Est. A lire attentivement.

 

Extraits :

 

La Chine est le plus grand pays en développement. L’Afrique est le continent qui compte le plus grand nombre de pays en développement. Les relations économiques entre la Chine et l’Afrique se sont développées rapidement au cours des deux dernières décennies. La Chine a augmenté ses investissements en Afrique au cours des quatre dernières décennies. Les flux sont passés de 75 millions de dollars (2003) à 5 milliards de dollars (2021).

 

Cette évolution a eu des effets à la fois positifs et négatifs sur l’Afrique. L’amélioration des infrastructures, la création d’emplois et la croissance économique globale peuvent être considérées comme des résultats positifs, conduisant à une amélioration de la connectivité, du commerce et du transport sur un continent où l’intégration des infrastructures a toujours été un défi. La création de telles opportunités en Afrique a permis de réduire les taux de chômage, en particulier chez les jeunes, ce qui est fondamental sur un continent qui bénéficie d’un bonus démographique positif.


Grâce aux investissements chinois, les pays africains ont diversifié leurs économies et leurs exportations, ce qui leur a permis d’accéder à de nouvelles sources de revenus et de croissance économique, et d’améliorer leur prospérité générale.

 

Les critiques formulées à l’encontre des investissements chinois en Afrique portent sur le piège de la dette, la dépendance économique et la priorité donnée aux intérêts chinois sur les besoins locaux. Il y a eu des accusations de corruption accrue en Afrique, de pots-de-vin et de pratiques commerciales déloyales pour sécuriser les transactions commerciales.

 

Cependant, contrairement aux gouvernements occidentaux, la Chine : (i) n’a pas fait d’efforts significatifs pour exporter son modèle de gouvernance ; (ii) a investi massivement en Afrique ; et (iii) n’a pas poursuivi la construction d’une économie de marché.

 

La suite dans ce rapport en intégralité. A télécharger ici.

 

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1 COMMENTAIRE

  1. La corruption a été une pratique courante et quasiment généralisée (y compris de la part des pays occidentaux) dans les transactions internationales… Avec le « Foreign Corrupt Practices Act » les USA ont rendu cette pratique beaucoup plus compliquée et risquée pour les entreprises et les pays qui avaient des intérêts aux USA ou qui effectuaient leurs transactions en dollars (CF. extra territorialité du droit américain). La monnaie de référence mondiale est le dollar. La Chine et quelques autres pays veulent casser ce monopole et maintenant certaines transactions internationales s’effectuent en YUAN ou avec d’autres monnaies. Dans le concert géopolitique mondial et au vu des évènements actuels, il est permis de supposer que certains dirigeants ont été « arrosés »… Le risque est que les avoirs de dirigeants corrompus soient bloqués. SWIFT et UNION PAY se font concurrence… Une affaire de corruption a même éclaboussé le parlement européen il y a peu. Seul un jugement définitif permettra de lever tous les doutes sur l’innocence ou la culpabilité des protagonistes au sujet des valises de billets qui ont été retrouvées.

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