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ASIE DU SUD EST – FRANCE: En juin prochain, Emmanuel Macron pourrait préférer l’Afrique à l’Asie du sud est

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 12/12/2019
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Les ambassadeurs français en poste en Asie du sud-est espèrent toujours un signal du palais de l’Élysée. Alors que le président de la république a fait de la souveraineté européenne et du renouveau de l’UE la pierre angulaire de sa diplomatie, son ignorance du marché commun de l’ASEAN, avec ses 600 millions d’habitants comparable en taille au marché européen, laissent dubitatifs les experts. Récemment, le Chef de l’État a préféré se rendre en Chine alors qu’il était convié au sommet des dix pays membres de l’ASEAN. Et voilà que la possibilité de le voir assister, en juin 2020, au Shangri La Dialogue de Singapour serait en train de tomber à l’eau ….

 

A quoi servent les diplomates français en poste en Asie du sud-est ?

 

Nous avons, dans les colonnes de Gavroche, consacré un éditorial de notre lettre d’informations gavroche Hebdo à l’importance du rôle des ambassadeurs dans les relations politiques et économiques entre les pays de l’ASEAN et la France. Nous aurions peut être mieux fait de ne rien écrire !

 

Aux dernières nouvelles, Emmanuel Macron ne devrait finalement pas assister au Shangri La Dialogue sur la sécurité régionale organisé à Singapour au début juin 2020. La raison ? La tenue aux mêmes dates du sommet France – Afrique à Bordeaux, dont le secrétariat général a été confiée à la très dynamiques ancienne ambassadrice de France en Ouganda, Stephanie Rivoal.

 

Diplomates français

 

A l’évidence, les diplomates français déployés dans la région plaident dans l’oreille de sourds à l’Élysée, où l’importance du marché de l’ASEAN laissent de marbre des conseillers plus préoccupés de marteler le discours sur la Chine, seul horizon pour la France dans cette partie du monde.

 

Gavroche n’est qu’un petit français perdu dans les rizières du Siam. Nous n’avons pas la hauteur de vue de ces ambassadeurs galonnés et de leurs myriades de conseillers qui affirment connaitre si bien cette partie du monde.

 

Qu’ils nous permettent juste cette petite note: à force de dire non à l’Asie du sud est, la perte de face qui va en résulter se paiera cash pour la France et sa fameuse «diplomatie économique» ! On prend les paris ?

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