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ASIE DU SUD-EST: L’ombre de Trump sur le sommet de l’ASEAN

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 14/11/2020
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Les dirigeants des dix pays membres de l’ASEAN espéraient, durant leur sommet du 13 au 15 novembre, commencer à rebâtir leur relation avec les États-Unis, en fonction du résultat de l’élection présidentielle. Impossible pour l’heure, en raison de l’incertitude qui pèse sur la transition politique à Washington. Dans la foulée du sommet de l’ASEAN qui se tient à Hanoï, le Partenariat économique régional global (PREG) pour l’Asie Pacifique sera conclu dimanche.

 

L’accord, qui devrait être signé plus tard dimanche en marge d’un sommet de l’ASEAN de quatre jours, essentiellement en ligne, à Hanoï, prendra des années à être mis en œuvre, mais il réduira progressivement les droits de douane dans de nombreux domaines et pourrait devenir le plus grand accord commercial du monde.

 

Les 15 pays participants au RCEP représentent près d’un tiers de la population mondiale et 29 % du produit intérieur brut mondial. La Chine est déjà la principale source d’importations et la principale destination des exportations des futurs membres du RCEP.

 

Le sommet a lieu alors que le résultat de l’élection présidentielle américaine n’a pas encore été proclamé, bien que le démocrate Joe Biden ait confortablement remporté une nette majorité des grands électeurs.

 

L’ex «pivot asiatique»

 

Joe Biden, qui était vice-président à l’époque du “pivot asiatique” du président Barack Obama, devrait s’écarter du programme “America First” de Trump et s’engager à nouveau plus activement dans la région.

 

Mais les contestations juridiques du résultat des élections et le renvoi du secrétaire américain à la défense par Trump risquent de susciter des inquiétudes chez les alliés des États-Unis, à un moment où l’influence de la Chine s’accroît.

 

“L’incertitude concernant les élections américaines soulève des questions sur la participation des États-Unis aux réunions pertinentes et pourrait donner à la Chine une chance d’influencer le discours sur l’engagement des États-Unis dans la région”, a déclaré Le Hong Hiep, chercheur à l’Institut Yusof Ishak de l’ISEAS à Singapour.

 

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