Le quotidien breton Ouest France l’a annoncé lundi 12 octobre. Un grande exposition consacrée à Genghis Khan et à l’empire Mongol, prévue au premier semestre 2021 au château des ducs de Bretagne à Nantes… doit être reportée. Motif: l’hostilité du gouvernement chinois qui n’a pas accepté le vocabulaire employé pour décrire le règne de Genghis Khan, et l’apogée de son empire. Résultat ? Pas de prêts d’œuvres chinoises et la nécessité de reconfigurer l’exposition reprogrammée à… 2024.
Même le grand seigneur mongol Genghis Khan est devenu insupportable pour les autorités communistes chinoises. Lundi 12 octobre, le château des Ducs de Bretagne à Nantes a annoncé le report de l’exposition prévue sur Genghis Kahn et l’empire mongol.
« Nous sommes contraints de reporter cette exposition en octobre 2024 en raison du durcissement, cet été, de la position du gouvernement chinois à l’encontre de la minorité mongole », annonce Bertrand Guillet, directeur du château des ducs de Bretagne, qui espérait pouvoir accueillir « cette exposition-événement, jamais présentée en France, au premier semestre 2021 ».
Elle devait être consacrée à l’histoire de Gengis Khan, né autour de 1160 en Mongolie, « l’un des plus grands conquérants de l’Histoire », en partenariat avec le musée de Mongolie Intérieure à Hohhot en Chine.
Au bénéfice d’un nouveau récit national
Selon le quotidien Ouest France, dont nous vous recommandons la lecture, les autorités centrales chinoises « voulaient faire disparaître de l’exposition des éléments de vocabulaire (les mots Gengis Khan, empire et mongol) ».
Ensuite, « une annonce de modification du contenu de l’exposition accompagnée d’une demande de contrôle de l’ensemble de nos productions (textes, cartographies, catalogue, communication) a été formulée.
Le nouveau synopsis proposé, écrit par le bureau du patrimoine de Pékin, appliqué comme une censure à l’égard du projet initial, comporte notamment des éléments de réécriture tendancieux visant à faire disparaître totalement l’histoire et la culture mongoles au bénéfice d’un nouveau récit national ».
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