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ASIE – FRANCOPHONIE: La Polynésie française rejoint la famille parlementaire francophone

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 04/08/2019
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Tout juste un an après l’adhésion de la Nouvelle-Calédonie, c’est au tour de la Polynésie française de devenir membre de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF). Désormais, l’institution créée en 1967 compte avec le Vanuatu et les deux collectivités françaises d’outre-mer autant de membres dans le Pacifique qu’en Asie du sud-est (Cambodge, Laos, Vietnam). Cette situation nouvelle peut être l’occasion de redéfinir une vision asiatique de la francophonie, en construisant un nouvel espace de la francophonie pour toute la région Indo-Pacifique. Une dynamique régionale qui peut s’appuyer sur une place grandissante du Pacifique dans les institutions francophones. Notre analyse.

 

La Nouvelle-Calédonie est devenue en novembre 2016 un membre associé de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

 

Une voie que pourrait bien emprunter à son tour la Polynésie française puisque son statut constitutionnel lui permet désormais, après son accession à l’Assemblée parlementaire de la francophonie.

 

Si les élus de Tarahoi et du Congrès calédonien ont su trouver leur place à l’APF, reste à savoir si ceux de l’assemblée territoriale des îles Wallis et Futuna ne vont pas suivre eux aussi le mouvement.

 

Leur président David Vergé se montre en effet depuis deux ans particulièrement entreprenant sur la scène océanienne.

 

En 2018, il a obtenu que Wallis et Futuna devienne un membre associé du Forum des îles du Pacifique et de plein droit de l’Organisation du tourisme du Pacifique Sud. Wallisiens et Futuniens peuvent être d’autant plus proactifs que l’Etat leur signifie qu’ils « sont avant tout un territoire intégré à l’axe indo-pacifique, principal foyer du commerce mondial ».

 

L’OIF et le Pacifique

 

Dans le Pacifique, à l’action des territoires d’outre-mer vient s’ajouter celle de l’OIF. Depuis un an, des discussions se sont engagées pour que l’institution devienne un membre observateur de la Communauté du Pacifique, la principale organisation de coopération technique d’Océanie dont le siège est à Nouméa depuis plus de 70 ans.

 

Une occasion pour soutenir concrètement le bilinguisme dans les enceintes multilatérales qui en a bien besoin. Mais à ce rythme, les politiques régionales vont s’écrire « indo-Pacifique », avec un grand P et un petit i comme cela se fait déjà de plus en plus couramment à Tahiti.

 

Pour rééquilibrer la balance, il peut être réfléchi à la place de la Thaïlande qui a été suspendue de l’OIF en juin 2014 pour consolider le poids de l’Asie du sud-est.

 

À quand un retour de plein droit dans cette institution ? La question est posée.

 

François Guilbert

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