Home Accueil ASIE – PERSONNALITES: L’exemple des Prix Magsaysay 2019

ASIE – PERSONNALITES: L’exemple des Prix Magsaysay 2019

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 04/08/2019
0

Les sociétés ont besoin d’exemples. Les pays émergents d’Asie, centrés sur la réussite économique et leur sortie de la pauvreté, ont besoin de modèles. Tel est le but, chaque année, des prix Magsaysay décernés par la fondation philippine baptisée ainsi en hommage au président de l’archipel Ramon Magsaysay (1907-1957). Gavroche dresse ici le portrait des lauréats 2019, parmi lesquels figurent l’activiste thaïlandaise des droits de l’homme Angkhana Neelapaijit à laquelle nous avons rendu hommage dès vendredi 2 août.

 

Cinq personnalités asiatiques ont reçu vendredi 2 août le prix Magsaysay 2019. Nous avons déjà brossé le portrait de la Thaïlandaise Angkhana Neelapaijit. Voici les autres lauréats:

 

Birmanie: Le journaliste Ko Swe Win

 

Récompensé comme «leader émergent», ce journaliste de 41 ans est le fondateur du site Myanmar Now, fondé à l’origine avec une aide financière de l’agence Reuters dont deux reporters ont été plusieurs mois détenus pour avoir raconté les massacres commis par l’armée Birmane contre les Rohingyas dans l’Etat Rakhine.

 

L’une des enquêtes les plus retentissantes de ce journaliste a porté sur les abus du moine bouddhiste ultra nationaliste birman Ashin Wirathu dont il a dénoncé les appels «à la haine» contre les musulmans.

 

Philippines: le compositeur Ryan Cayabyab

 

Considéré comme un artiste de premier plan dans l’archipel, ce compositeur déploie beaucoup d’énergie pour promouvoir de jeunes talents musicaux sur les scènes internationales. Il a été le doyen de la faculté de musique de l’Université des Philippines.

 

Inde: Le journaliste Ravish Kumar

 

Considéré comme l’une des grandes voix de la presse indienne, Ravish Kumar est l’un des rédacteurs en chef de NDTV India.

 

Il a depuis plusieurs années lancé des appels à lutter contre la prolifération des «fake news» et déplore régulièrement la «tabloidization» de l’information dans son pays, première démocratie mondiale par le nombre d’électeurs.

 

Corée du sud: Kim Jong-Ki

 

Cet homme d’affaires a créé une fondation pour la prévention de la violence chez les jeunes après la disparition prématurée d’un de ses fils âgé de 16 ans, suite à une sombre affaire de harcèlement scolaire.

 

L’une des réalisations de cette fondation est sa «hotline» unique en Corée du Sud, ouverte aux adolescents en difficulté.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Les plus lus