Les lignes de combat se sont dessinées entre le parti au pouvoir à Taïwan et une coalition d’opposition lors de l’ouverture des candidatures officielles pour les élections présidentielles de janvier. L’élection se déroule sur un tour, les alliances doivent donc se réaliser en amont.
Le vice-président de l’ile, William Lai, qui est actuellement le favori, a nommé comme colistier l’envoyé récemment démissionnaire de Taïwan à Washington, tandis que deux partis pro-Chine ont convenu la semaine dernière de s’unir pour chasser du pouvoir le parti nationaliste en place.
Pékin considère Taïwan comme une province renégate, même si, lors d’un sommet la semaine dernière, le dirigeant chinois Xi Jinping a déclaré au président américain Joe Biden qu’il préférait s’unir pacifiquement à l’ile, tout en exposant les conditions dans lesquelles il l’envahirait par la force.
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