Les États-Unis imposent de nouvelles sanctions en Birmanie à la suite du coup d’État militaire de 2021 qui a renversé la dirigeante élue Aung Suu Kyi et ciblent les fournisseurs de kérosène.

Les États-Unis ont annoncé vendredi 24 mars de nouvelles sanctions contre la Birmanie, ciblant la fourniture de carburant à la junte à la suite de frappes aériennes dans des zones peuplées de civils, a déclaré le département du Trésor américain.

Dans un communiqué, le Trésor a déclaré avoir imposé des sanctions à deux personnes et six entités liées à l’armée birmane que Washington accuse d’avoir permis la poursuite de ses atrocités, notamment par l’importation, le stockage et la distribution de kérozène à l’armée.

Depuis qu’une junte a pris le pouvoir en février 2021, la Birmanie est plongé dans le chaos, avec un mouvement de résistance combattant l’armée sur plusieurs fronts à la suite d’une répression sanglante contre les opposants.

Le Trésor américain a déclaré que l’armée avait continué de commettre des atrocités et des violences contre le peuple birman depuis le coup d’État et a déclaré que la junte s’appuyait de plus en plus sur des frappes aériennes dans des zones peuplées de civils, citant une frappe aérienne sur le village de Let Yet Kone, dans le centre de la Birmanie, qui a eu un impact une école et une dans l’État du nord de Kachin qui a tué jusqu’à 80 personnes.

“Le régime militaire birman continue d’infliger douleur et souffrance à son propre peuple”, a déclaré le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson, dans le communiqué, en utilisant l’ancien nom de la nation d’Asie du Sud-Est.

“Les États-Unis restent fidèles à leur engagement envers le peuple birman et continueront de priver l’armée du matériel qu’elle utilise pour commettre ces atrocités.”