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BIRMANIE – FINANCE: Attirer les capitaux internationaux, priorité de la bourse de Yangon en 2020

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 18/12/2019
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La bourse de Yangon anticipe sur l’arrivée de capitaux étrangers, dans l’espoir d’attiser la confiance des fonds d’investissements dans l’ouverture de l’économie du pays . A partir de 2020, si les réformes promises ont lieu, les investisseurs étrangers devraient pouvoir posséder jusqu’à 35% des sociétés listées à Yangon. Cela explique largement l’offensive menée actuellement par l’un des capitaines d’industrie les plus en vue de Birmanie, Win Aung, désormais partenaire du conglomérat philippin Ayala.

Selon l’agence Bloomberg (en anglais), Win Aung a déclaré qu’une vente de participation est une option car il prévoit d’étendre Myanmar Thilawa SEZ Holdings Pcl, qui exploite une zone de fabrication où 109 entreprises ont ouvert des usines ou prévoient de le faire. « Nous aurons besoin de plus de capitaux et de technologies » a dit Win Aung, selon lequel «des plans détaillés seront révélés plus tard après que les autorités auront officiellement autorisé la participation d’étrangers à la Bourse de Yangon»

 

Le plus ancien conglomérat des Philippines Ayala vient d’investir dans un fond – First Myanmar Investment Pcl – via un prêt convertible de 82,5 millions de dollars qui deviendra une participation de 20% lorsque les règles le permettront. La zone économique spéciale de Thilawa, vieille de quatre ans, est considérée par certains comme la plus grande du Myanmar.

 

Selon Win Aung, les entreprises japonaises, thaïlandaises et malaisiennes représentent l’essentiel des usines qui s’y trouvent.

 

Win Aung est également le fondateur et président du conglomérat Dagon Group. Il figurait sur la liste du gouvernement américain de «ressortissants spécialement désignés» jusqu’en 2015, dans le cadre d’un programme de sanctions qui visait des individus et des entités lorsque le pays était dirigé par une junte militaire.

 

L’investissement étranger direct net au Myanmar s’est effondré à 1,8% du produit intérieur brut l’an dernier, contre 6% en 2017, selon les données de la Banque mondiale. Cela reflète l’impact de la crise des réfugiés rohingyas dans l’État de Rakhine (Arakan).

 

Ayala a par ailleurs investi 237,5 millions de dollars en s’associant à l’un des magnats les plus connus du pays, Serge Pun.

 

Cet accord comprend la participation potentielle dans First Myanmar Investment.

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