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BIRMANIE – ONU : La France et le Royaume Uni s’associent pour condamner les violences birmanes

Date de publication : 12/02/2024
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Ceci est le texte de la déclaration conjointe du 5 février à propos de la Birmanie. La France s’y est associée.

 

Nous condamnons fermement les violences continues qui touchent les civils en Birmanie : déclaration commune au Conseil de sécurité des Nations unies.

 

Déclaration commune du Royaume-Uni, de l’Équateur, de la France, du Japon, de Malte, de la République de Corée, de la Slovénie, de la Suisse et des États-Unis.

 

Le 1er février a marqué le troisième anniversaire du renversement du gouvernement démocratiquement élu par l’armée de Birmanie. La situation dans le pays reste désastreuse.

 

Nous condamnons fermement la poursuite des violences à l’encontre des civils, y compris le recours continu de l’armée à des frappes aériennes aveugles. Nous nous faisons l’écho de l’appel de l’ASEAN, qui demande instamment aux forces armées birmanes, en particulier, de cesser leurs attaques contre les civils et les infrastructures civiles.


Trois ans plus tard, plus de 18 millions de personnes sont en danger.

 

Nous restons profondément préoccupés par la situation dans l’État de Rakhine, qui s’est encore détériorée à la suite de la rupture du cessez-le-feu dans l’État. Les Rohingyas, qui font l’objet d’une discrimination systématique depuis des décennies, continuent d’être touchés de manière disproportionnée par le conflit.

 

Nous sommes de plus en plus préoccupés par les restrictions à la liberté de circulation, ainsi que par le refus d’accès aux médicaments et aux soins médicaux. Nous soulignons la nécessité de créer des conditions propices au retour volontaire, sûr, digne et durable des réfugiés rohingyas et des personnes déplacées à l’intérieur du pays.


Comme le prévoit la résolution 2669 du Conseil de sécurité des Nations unies, nous exigeons la cessation immédiate de toutes les formes de violence et appelons à la retenue et à la désescalade des tensions. Nous continuons d’exhorter l’armée birmane à libérer immédiatement tous les prisonniers détenus arbitrairement, y compris le président Win Myint et la conseillère d’État Aung San Suu Kyi.

 

Nous demandons instamment à toutes les parties de respecter les droits de l’homme, les libertés fondamentales, l’État de droit, ainsi que la volonté démocratique et les intérêts du peuple birman. Nous restons profondément préoccupés par l’absence persistante de progrès sur ces questions et appelons une nouvelle fois à la mise en œuvre intégrale de la résolution 2669.

 

Nous réaffirmons notre soutien sans faille à l’ASEAN et aux efforts déployés par son président, et reconnaissons le rôle central de l’ASEAN dans la recherche d’une solution pacifique, globale et durable à la crise actuelle.

 

Nous demandons à l’armée birmane de respecter ses engagements et de mettre en œuvre de manière efficace et complète le plan d’action de l’Union européenne.

 

 

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