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BIRMANIE – POLITIQUE: La guerre civile birmane enflamme les réseaux sociaux

Journaliste : Rédaction
La source : Gavroche
Date de publication : 26/06/2021
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L’internet est devenu le nouveau champ de bataille birman, depuis le coup d’État du 1er février. De nombreux nouveaux comptes apparaissent sur les plateformes de médias sociaux, comme Facebook, et diffusent de fausses informations.

 

L’une de ces informations est que le major Tun Tauk Naing, représentant de la Force de défense populaire (PDF) de Mandalay, a été arrêté. La PDF de Mandalay a depuis démenti cette information, affirmant que l’histoire de l’arrestation était fausse. Mandalay PDF a récemment livré une bataille contre les forces de sécurité qui s’est soldée par des morts et des arrestations.

 

Des mouvements anti-coup d’État sont toujours observés à Yangon et Mandalay, malgré l’escalade des efforts de répression.

 

Parallèlement, un groupe appelé “Forces armées antifascistes” affirme avoir “éliminé” au moins 22 membres de l’armée et du gouvernement. Le groupe a déclaré avoir mené plus de 30 attaques dans la région de Yangon en l’espace de quatre mois.

 

Récit de tortures sur Facebook

 

Nathan Maung, cofondateur et rédacteur en chef de Kamayut Media, libéré de prison le 15 juin, raconte sur Facebook les tortures qu’il a subies dans les camps d’interrogatoire avec Hanthar Nyein, cofondateur et producteur de Kamayut Media. Alors que Nathan Maung a été libéré et exilé, car il est citoyen américain, Hanthar Nyein reste en captivité. Nathan Maung fait maintenant campagne pour la libération de son camarade.

 

Entre-temps, il a été annoncé dans certaines régions birmanes que la loi sur “l’enregistrement des invités de nuit” s’applique désormais également aux moines et aux nonnes. Cette annonce coïncide avec les spéculations selon lesquelles, puisqu’il devient difficile pour les militaires de gagner la confiance des moines, ils ont commencé à les opprimer.

 

Clips vidéo

 

Des efforts concertés ont également été déployés pour diffuser, via Facebook, des clips vidéo montrant des policiers qui auraient tenté d’éteindre le feu et de mettre en sécurité des personnes âgées dans le village de Kinma. Ces clips et photos ont toutefois été rapidement prouvés comme étant faux par les policiers du Mouvement de désobéissance civile (MDC), beaucoup d’entre eux affirmant que les photos provenaient de 2018 dans l’État de Rakhine, où l’armée d’Arakan avait attaqué des postes de police à Maungdaw et ailleurs.

 

Dans la région de Magway, les habitants rapportent qu’au moins 120 autres fonctionnaires du secteur de l’éducation ont rejoint le CDM, après que les écoles ont été forcées de rouvrir. Le mouvement anti-gouvernemental soupçonne que le nombre de transfuges rapporté par l’État est inférieur au chiffre réel, puisque le nombre officiel de participants au MDP démis de leurs fonctions est de 395. Les net-citoyens spéculent qu’il devrait être près de deux fois plus élevé.

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