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CAMBODGE – POLITIQUE: Après l’interruption de son procès, l’opposant Kem Sokha se reprend à espérer

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 18/01/2020
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Le tribunal municipal de Phnom Penh a mis fin prématurément à l’audience de jeudi dans le procès pour trahison de Kem Sokha ouvert la veille, mercredi 15 janvier. Cette interruption vise à permettre à la défense de consolider tous les documents et preuves qu’elle avait l’intention de présenter au tribunal. L’opposant Cambodgien numéro un pourra donc contester avec encore plus de force les accusations portées contre lui.

 

La justice cambodgienne est-elle en train de se préparer à l’acquittement de Kem Sokha, le principal opposant politique au premier ministre Hun Sen ? L’interruption de l’audience par le tribunal municipal de Phnom Penh jeudi 16 janvier est en tout cas jugée «révélatrice» des atermoiements des magistrats, dans cette affaire politico-judiciaire considérée comme un test politique majeur pour le gouvernement.

 

Lien avec des «puissances étrangères»

 

Les débats du tribunal portent sur les activités de Kem Sokha entre 1993 à 2007, et sur ses liens présumés avec des «puissances» étrangères.. Le panel de trois juges a demandé à la défense de présenter tous les éléments de preuve qu’elle souhaitait présenter au tribunal dans un seul dossier avant le 20 janvier. Ils ont ensuite a suspendu la procédure jusqu’à la semaine prochaine, a déclaré Pheng Heng, l’un des avocats de Kem Sokha.

 

Intégralité du clip

 

Le tribunal a consacré une grande partie de l’audience de mercredi à délibérer sur la demande de la défense de présenter ses preuves, en particulier sur l’opportunité de consulter l’intégralité du clip vidéo de 2013 supposé, selon l’accusation, apporter la preuve de la «trahison» de Kem Sokha.

 

Meng Sopheary, un autre avocat de Kem Sokha, a déclaré que le tribunal diffusera probablement un segment d’une heure de la vidéo de «trahison» le 22 janvier. La défense de l’accusé conteste l’affirmation du gouvernement selon laquelle le crime présumé avait commencé en 1993. Elle a demandé aux avocats du gouvernement d’étayer avec des preuves ce prétendu complot de trahison. «Si mon client a commis l’infraction en 1993 – à quelle heure l’a-t-il fait ? Quand ? Et avec qui ?», a-t-elle dit. «Y a-t-il des preuves à partir de là ?»

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