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CAMBODGE: Pourquoi l’opposant Kem Sokha est arbitrairement assigné à résidence

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 31/05/2019
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Nous reproduisons ici l’appel lançé par Sam Rainsy, opposant historique au premier ministre Hun Sen, en faveur de la libération de Kem Sokha, toujours assigné à résidence. L’accusation de trahison portée contre lui est «ridicule» affirme Sam Rainsy, président par intérim du Cambodia National Rescue Party (CNRP). «Hun Sen ne fait que montrer sa faiblesse et ses contradictions politiques et judiciaires, ainsi que son mépris des principes démocratiques et de l’état de droit» poursuit l’opposant en exil.

 

Le communiqué ci-dessous émane de Sam Rainsy, principal opposant au premier ministre Cambodgien Hun Sen.

 

Hun Sen continue à dire des bêtises à propos du cas de Kem Sokha, car il ne veut pas le libérer de la détention à domicile de facto à tout prix.

 

Il ne peut pas libérer Kem Sokha parce qu’il ne peut pas abandonner l’accusation de trahison à son encontre malgré l’absence de toute preuve crédible à l’appui de cette accusation ridicule.

 

Abandonner l’accusation signifierait que le CNRP, principal parti d’opposition, doit être légalement réintégré dans le jeu politique.

 

C’est précisément ce que Hun Sen veut éviter à tout prix.

 

Le régime de Hun Sen est illégitime.

 

Il a arbitrairement dissous le CNRP qui avait presque remporté les élections nationales de 2013 et aurait dû l’emporter.

 

Depuis, il a mis en place une politique extrêmement répressive visant à faire taire les critiques et à s’accrocher au pouvoir en tant que despote.

 

Sam Rainsy
Président par intérim du CNRP

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