Dans le cadre du relogement des squatters et de la suppression des structures illégales dans le parc archéologique d’Angkor, le Premier ministre cambodgien Hun Sen a annoncé que 35 pagodes construites dans la zone resteront intactes.

S’exprimant lors d’une réunion avec les personnes qui ont volontairement quitté le parc d’Angkor pour le village écologique de Run Ta Ek, le Premier ministre cambodgien a déclaré que le gouvernement permettrait à ces pagodes de rester dans la zone d’Angkor classée par l’UNESCO.

Cette annonce a été faite après que les moines de la région aient exprimé leurs inquiétudes au sujet des pagodes lorsque les autorités ont commencé à déplacer les habitants de la zone d’Angkor vers le village afin de prévenir les dommages aux sites du patrimoine national.

Le Premier ministre cambodgien Hun Sen a déclaré que certaines pagodes de la zone d’Angkor sont vieilles de plusieurs centaines d’années et doivent être préservées.

Toutefois, M. Hun Sen a demandé à Apsara d’interdire la construction de nouvelles structures religieuses, ce qui non seulement facilitera l’administration de la zone mais préviendra également toute difficulté future.

Il a également interdit aux 35 pagodes d’agrandir leurs structures.

Entre-temps, plus de 4 000 familles se sont portées volontaires pour s’installer dans la zone de développement de Run Ta Ek, dans le district de Banteay Srei, à Siem Reap. Elles ont reçu une parcelle de terrain de 20 mètres de long sur 30 mètres de large.

M. Hun Sen a également annoncé que les personnes qui quittent volontairement la zone d’Angkor pour s’installer dans l’éco-village de Run Ta Ek recevront une carte de pauvreté de type 1.

Ils recevront également des avantages supplémentaires de la part du gouvernement afin de pouvoir vivre dans cette nouvelle zone de développement.