La présidente de la Commission européenne a récemment évoqué la possibilité de l’imposition de nouveaux droits de douane sur les voitures fabriquées en Chine, signalant ainsi un durcissement de la position de l’Europe à l’égard de Pékin. Ces déclarations, faites lors d’un événement de campagne en Allemagne avant les élections du Parlement européen sont le dernier signe en date d’un durcissement de la position du continent à l’égard de Pékin.

Cette semaine, les autorités de la concurrence européennes ont mené des perquisitions dans les locaux d’une société de surveillance chinoise, tandis que Bruxelles a lancé une enquête sur le soutien de la Chine aux fabricants d’appareils médicaux du pays. De plus, l’arrestation de l’assistant d’un eurodéputé allemand d’extrême droite pour des accusations d’espionnage au profit de la Chine a alimenté les inquiétudes. En parallèle, l’Union européenne enquête également sur les subventions accordées par Pékin aux fabricants chinois de véhicules électriques.

Ces développements surviennent à un moment crucial : le mois prochain, le dirigeant chinois Xi Jinping effectuera sa première visite dans l’Union européenne depuis cinq ans.

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