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GAVROCHE HEBDO – ÉDITORIAL : Entre Bangkok et Phnom Penh, une guerre sans importance

Date de publication : 10/06/2025
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armée thaïlandaise

 

Il est toujours risqué d’écrire qu’un affrontement militaire est sans importance entre deux pays voisins. Gavroche prend néanmoins ce risque. Comment croire que la Thaïlande et le Cambodge laisseront dégénérer leurs bisbilles frontalières actuelles au point d’ouvrir les hostilités ? Tout ressemble davantage, ici, à une opération de diversion. Le gouvernement thaïlandais et son mentor, Thaksin Shinawatra, ne sont pas en bonne posture. Les tensions avec le Cambodge permettent donc de faire oublier les difficultés intérieures…

 

Le danger est bien sûr que ce bras de fer se transforme en duel. Mais le poids des liens économiques entre les deux pays est tel que l’on voit mal la guerre s’installer. Il s’agit plutôt d’un conflit de circonstance, utile pour montrer ses muscles de part et d’autre de la frontière. Chacun joue son rôle, et la Thaïlande, a priori plus puissante et mieux armée, espère tirer profit de ces altercations.

 

Une guerre sans importance a lieu. Considérons-la comme telle, sans oublier que, quand les armes parlent, un dérapage est malheureusement toujours possible…

 

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2 Commentaires

  1. La sagesse asiatique… celle de l’amour qu’il faut faire et non la guerre, comme il fut jadis prôné des rues de San Francisco au boulevard Saint-Michel, les fronts ceints de fleurs et de roses, et l’esprit embrumé par les fumées et les boissons enivrantes.
    Ou comment transformer un terrain militaire au cœur du Larzac en une plaine de l’amour.

    L’amour est, en général, plus facile à faire que la guerre. Mais aujourd’hui, les choses sont rendues plus difficiles : il faut une déclaration en bonne et due forme, et surtout un consentement — un consentement initial et renouvelé à chaque phase et dans tous les méandres de son déploiement. Ce dont la guerre, elle, n’a cure.

    D’après le fameux sketch, on fait l’amour pour satisfaire les sens, tandis que la guerre, on la fait avec… l’essence.
    Mais comme tout un chacun préfère glisser sa peau sous les draps plutôt que la risquer sous les drapeaux, l’espoir est permis : sagesse asiatique, source de paix, peace and love…
    Et puis le sourire, ce divin sourire si célébré par notre chroniqueur bien-aimé, le sourire qui… désarme.

    Et pourquoi choisir entre l’amour et la guerre, ce choix parfois bien cornélien ?
    Pourquoi pas les deux, dans un accès de gloutonnerie ? Comment ? Mariez-vous !
    Une source possible de satisfactions… et de frustrations, source profonde et enfouie de la guerre, forge des désirs inassouvis et de la violence — microcosme de la guerre — sous la protection de ce dieu si vénérable : Mars. (Mars ou la guerre jugée d’Alain, Bibliothèque de la Pléiade : « La passion ou la sagesse », pages 549 à 705 de l’édition de 1960).

    Pour aller plus loin : la correspondance — deux lettres de juillet et septembre 1932 — entre A. Einstein et S. Freud, Pourquoi la guerre ?, disponible sur le site de l’Université du Québec (UQAC).

  2. Je partage cet avis, mais je ne redoute aucun dérapage. La sagesse asiatique saura se faire entendre à temps.

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